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LE CABINET PANGLOSS PETIOT™ - Page 2

  • Un fou de plus...

    Dans la très longue liste des lettres anonymes envoyées par ces cons de patients, voici celle de Jean Luc.
    Un jeune pubert de 24 ans qui en veut à mon postérieur royal vierge de tout rapport déviant... enfin presque...

    extrait:

    "Où est passé le temps des caresses fessières? quand du bout des doigts vous me tendiez la salière?
    Maladresse touchante, fraicheur désodorisante...
    Tout en vous sentait la candeur; vous étiez ma langueur naissante quand je tentais de m'extraire de ces soirées extravagantes... Une plume dans le cul, un masque sur le visage, cette parure a eu raison maintes fois de mon trou de serrure.
    Docteur, j'aimais vous palper les attributs même si vous ne faisiez pas partie de ma tribu... J'étais hermaphrodite, les féfesses toujours sur orbite, et lorsque je m'approchais de vous dans votre cabinet, vous me pinciez très fort le périnée... Je bluffe c'est vrai car je n'ai point de périnée... Vous me tordiez les testicules. fanfreluches, latex et lanières de cuir je faisais tout pour vous séduire...Une chose est sure, vous êtes un dur à cuir...

    Docteur, aimez moi d'amour, faites moi le coup du troubadour, je souhaite vous dire sans détour, tout le respect que j'ai pour vous, même si jamais je ne le crains, vous ne toucherez à mes petits fours.
    Jean Luc Fessetif.


    Votre dévoué Dr Pangloss, estival et oind d'huile de colza...

  • La vie au "grand art".

    La vie au "grand art",
    Quelle délivrance, quel panard...
    Joie et bonheur pour le sphincter,
    Quel délice de se nourrir dès le réveil d'un bol d'humus, de vers de terre...
    De faire caca près d'un ruisseau entouré de verdure,
    D'avoir le temps de se dire "c'est mou? c'est dur?"...
    Observer son oeuvre et l'imaginer au Gugenheim ou à la Tate,
    Ne plus être contraint de couler des bronzes à la hâte...
    respirer à pleins poumons, fléchir les jambes, pousser énergiquement,
    Pour réaliser ce genre de prouesses, pas besoin d'être un artiste ou d'avoir du talent...
    Il suffit d'être à l'écoute de la nature, des éléments,
    Elle vous le rend bien et fait de vous un génie assurément...
    Regardez ces monticules ça et là disposés,
    près d'une fourmilière, d'un potager...
    Installation éphémère et idyllique,
    à condition de ne pas avoir la colique...
    et tous les paysans médusés, qui au début vous regardaient d'un mauvais oeil,
    batifoleront à leur tour dans les herbes hautes et démouleront à leur tour en oubliant leur orgueil...


  • De la daube en barre et du chou-fleur en biberine

    Ce soir est stupeur : j'ai avalé ma brosse à dent ! Ou pour être plus précis la tête poilue du souple instrument qui communique habituellement un chakra à 96% d'irresistibilité à mon sourire tout en distillant une ambiance douce et parfumée dans les proches alentours de mon visage, bref, soumis que j'étais à l'observation pantoise mélée à une excitation toute scientifique d'un hibou qui venait d'établir ses quartiers dans les greniers ou autres souspentes de la maison des gardiens, tout en m'adonnant à un raffraichissant nettoyage buccal, je me pris à admirer l'habileté de l'animal à fondre prestement sur un mulot avant de s'en saisir après plusieurs tentatives de piquets infructueuses, et en vint à constater avec une certaine surprise que je n'avais jamais considéré le hibou comme une volaille de consommation.

    Peut-être que la position faciale de ses yeux permettant une vision binoculaire comparable à celle de l'homme est génératrice de peurs ?

    Car je me rendais peu à peu compte que mon cas n'était pas isolé !

    Et rythmé par le tchitchi-tchitchi d'un brossage consciencieux je remarquais que je n'avais jamais entendu parler autour de moi d'une 'envie de hibou sauté' ou bien d'un 'ragout de hulotte échalotte' (le mot bourgeois pour dire hibou est hulotte je tenais à le préciser car nombreux sont les traitres et autres défenseurs de la cause des strigiformes et consors qui foulent aux pieds la dénomination hiboulienne) ni même de 'salade de chouette cacahouète' - car il faut courageuseùent franchir le styx pour avouer que la chouette avec ses petits airs chelous n'est rien d'autre qu'un hibou travesti...

    Ainsi l'homme, vermine tentaculaire buvant jusqu'à la lie toutes les ressources terriennes dans son infinie conquête, n'avait pu faire face aux gros yeux plein du vide de l'éternel lumière de phares de voitures de son véritable ennemi : le hibou.

    Quand d'un coup la porte du cabinet fut projeté avec fracas me faisant bondir sur place et ingurgiter malencontreusement la partie supérieure de ma brosse à dent.



    C'était Gérard qui la voix pleine de larmes d'émotion m'annonçait qu'il se sentait désormais prêt et armé de toutes les vibrations positives nécessaires à l'irrémédiable affrontement nous opposant aux adversaires sans pitié à l'occasion prochaîne du concours du plus grand priseur de sardines broyées, car après notre injuste deuxième place de l'an dernier dans une épique finale par équipe nous avions à coeur de nous venger et de montrer à Annie Girardot et Nelson Montfort que les seules vraies narines (the true gold nostrils) à même d'aspirer 12 kilogrames de sardines en moins de cinq minutes étaient bien celles du team Pangloss et Petiot !



    Hélas dans son empressement Gérard faillit me disqualifier par sa surprenante irruption aux conséquences incertaines : me retrouvant bientôt couché, la bouche saignante et les yeux révulsés je ne pus qu'émettre deux ou trois grognements de douleurs suivis d'une ridicule pantomine dans laquelle je me tordais le visage bientôt intégralement bleu avant de perdre définitivement conscience.

    Certainement quelques heures plus tard, au milieu de relents migraineux j'émergeais d'un état de fatigue dense, dans la trop éclatante blancheur du bloc opératoire, et, si je comprenais vite où je me trouvais, une tension restait en suspens. Gérard avait dû m'oter la tête de brosse à dent sans trop de problèmes...

    Cependant quelque chose clochait.



    Tout d'abord une bizarre envie d'insecte me vint, avec surprise je fis le lien avec les pensées saugrenues qui avait germé en moi à propos d'envie de hibou, et la comparaion provoqua une tentative de rire qui se traduisit par une expression orale étrange : une sorte de râle couinant que je croyais d'abord causé par l'endormissement musculaire dû à l'effet persistant des anesthésiants.

    Il en était tout autre ! Réalisant une sensation de soif grandiose, je relevais la tête vers le meuble attenant au lit pour me saisir d'un verre d'eau mais ma langues fut plus prompte que ma main et de la bouche j'aspirais goulûment le désaltérant liquide. Effaré et désemparé je pus alors lire le mot posé à coté du dessous-de-verre, griffoné à la va-vite par Gérard à mon intention :

    "Cher Marcel, tu sais que je ne veux que ton bien et c'est en ami sincère que je te rappelle que nous devrons prochaînement faire face à nos responsabilités, car notre honneur a été bafoué. Nous irons donc jusqu'au bout* de ce concours pour faire triompher la France qui travaille. A ce propos, et pour m'assurer de notre victoire prochaîne, j'ai profité de ton malheureux accident pour te greffer une trompe de tamanoir à la place du nez. J'espère que tu applaudiras toi aussi à cette initiative audacieuse, ton ami et dévoué, Gérard"


    Depuis, j'ai peur...

    Que ce concours finisse vite !


    Marcel Petiot



    * aller jusqu'au bout : expression très prisée des politiciens de tout bord. Il est de très bon ton d'aller jusqu'au bout, c'est courageux, c'est nécessaire, cela montre la force de caractère, prouve la conviction et l'intransigeance volontaire face aux éternels indécis. Car quelque soit le bout il faut y aller, ce qui me fait penser à d'autres thèmes dont il n'est pas actuellement question.

  • Ici, c'est la mégateuf!

    Bonjour chers patients... vous le savez aussi bien que moi, dans la vie, une mauvaise nouvelle est toujours accompagnée d'une bonne...il faut bien avoir des instants de joie fugace pour oublier un temps l'affreuse destin qui nous lie tous à la mort... Alors que je m'apprêtais à réaliser et à envoyer à des amis une petite carte festive pour leur annoncer que j'allais me pacser avec une charmante femelle orang outang, j'ai appris que mon confrère le célèbre chirurgien orthopédiste des oreilles Philippe-Langlois de la Bitenbourjon est décédé en ayant essayé d'ingurgiter un cintre... tragique...
    Ni une ni deux, j'ai décidé de réaliser par la même occasion une carte pour faire part de mes sincères condoléances à son épouse Josiane (qui elle en revanche a réussi à avaler sans complications une housse de couette).
    Dans ma précipitation, j'ai malheureusement commis l'irréparable... j'ai inversé les deux photos... et les deux textes... et j'ai tout envoyé...
    Quel con!



  • Miam miam

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    Bonjour chers patients.

    Le Docteur Marcel Petiot et moi-même sommes heureux de vous annoncer l'adoption de la petite Joséphine, 1 an...
    Cette petite oie a souffert du discrédit jeté sur ses congénères palmipèdes lors de la campagne de désinformation orchestrée par le lobby du boeuf (l'épisode de la grippe aviaire a en effet beaucoup entaché la réputaion de la filière et traumatisé cette pauvre bête qui a réussi à s'échapper de son élevage, parcouru 20 km et est venue d'elle même se réfugier sous la banquette de notre break alors que nous nous rendions à Bourg La Reine pour un séminaire sur la concordance des flux nasaux et des schèmes neo existentialistes des greffes mamaires... bref
    Après quelques semaines de captivité forcée (pour son bien) dans une boite à chaussures, la justice a été faite et nous a accordé le droit de garder auprès de nous cette ravissante créature au plumage maculé de fientes. Le combat fut âpre mais nous avons gagné!!
    Bienvenue Joséphine...


    Vos bons Docteurs, en pleine campagne de gavage pour les prochaines fêtes de noel.

  • The BHC "Blue Hair Catcher"©

    J'ai déjà fait l'acquisition d'une dizaine de fioles de cette potion miracle (BHC pour "Blue Hair Catcher"©, traduisez: piège à cheveux bleus...comprenez, piège à vieux)...
    et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'effet escompté ne se fait pas attendre. Sitôt votre corps ouind de cette onguent fabuleux venant des états unis et faisant des millions d'émules de part le monde, des grappes entières de femmes se collent à vous. c'est formidable!! Je vous encourage vivement à essayer ce produit.
    Ce n'est pas donné certes (25$ US la fiole de 5ml), mais vous ne serez pas déçu au final. J'ai essayé le produit dans un hôpital gériatrique, et j'ai pu constater avec ravissement que les vieilles dames retrouvent leur tonicité palpatrice et leur verve libidineuse sous l'effet inespéré de ce concentré de phéromones...
    Les babines retroussées, des filets de bave gluante aux comissures de leurs lèvres en cul de poule parsemées de poils drus; elle bravent tous les dangers, balancent leurs déambulateurs sur les infirmiers incrédules, enfilent jarretelles et pantoufles, se saisissent de leur culotte couleur chair et entament une course poursuite effrénée... se terminant malheureusement le plus souvent par une chute d'une rare violence sur un linoleum usé et glissant sous l'effet des fuites urinaires des pensionnaires de l'établissement...
    Bref, ce produit marche bel et bien... Seul inconvénient, et pas des moindres, vous attirez également les bouchers, charcutiers, et autres garçons coiffeurs du marais...
    enfin, chacun ses goûts. Moi j'ai quand même plus un penchant pour les octogénaires édentées aux cheveux bleu...
    À vos cartes bleues chers patients.
    Procurez-vous sans plus attendre ce produit miracle conçu par un de nos confrère du "Sexual healing Institute" de Philadelphie.

    Cordialement,
    votre constipé Docteur Pangloss.

  • Effleure l'écueil et cueille des fleurs.

    Bonjour chers patients.
    Le poême qui suit est un témoignage poignant d'un jeune borderline de 20 ans que j'ai vu passer dans mon cabinet. On l'appellera Jean Luc (parce que j'aime bien ce prénom). ça sonne, ne trouvez-vous pas?
    Donc... Ce dernier, lunettes triple foyers un peu grasses, cheveux longs dans la nuque, pantalon en velours côtelé vint à moi complètement dépassé par les événements de sa misérable vie d'ado. Il m'avoua que dans un geste de désespoir, il eut l'idée un peu conne il faut le dire de se coincer la quéquette dans un des tupperware de sa mère. La quéquette a macéré ainsi pendant deux semaines...
    Jean Luc m'affirma qu'il trouvait que faire une grêve de la faim ça faisait trop revendication vintage has been et que son geste à lui allait faire des émules... Ils sont cons ces jeunes.
    Bref... La quéquette nécrosée est en cours de réhabilitation, on lui fait prendre l'air, on lui applique des baumes pour lui redonner vigueur, on la malaxe pour tonifier sa masse spongieuse... m'enfin c'est pas gnagné.
    P'tit con va... Tout compte fait, je crois que je préfère les vieux moi.

    Être de chair et d'os, de sang et de poils,
    Tu te perds dans de longs couloirs aux faux airs de dédales.
    Individu lambda engoncé dans ton fauteuil,
    Dos brisé, yeux qui piquent, de ton existence d'antant tu fais le deuil.
    Tu n'oses trangresser les règles de peur de partir en cavale,
    Devant la loi tu deviens pâle, face à tes responsabilités tu détales.
    Créature stupide au goût insipide,
    Tu consommes sucre et lipides.
    Sur tes ambitons premières tu as fais une croix,
    Hygiène parfaite, javel Lacroix.
    Société sclérosée, structure rigide,
    Quand tu fais un peu l'bilan tu d'viens livide.
    Au cours de soirées arrosées tu te dévoiles,
    Alcool triste, nausée, dégoût, tu te sens sale.
    Pour exorciser tes mauvaises pensées,
    Tu prends un stylo, une feuille et tu les couches sur le papier (c'est la seule chose que tu arrives à coucher)
    Tu es encore jeune, tu connaitras bien des écueils,
    Mais il est trop tôt pour goûter le bois du cercueil.
    Révolte toi camarade, fais toi voyou, fais toi marquis de Sade,
    Montre que tu en as, dis leur que t'en as marre qu'on t'dise des salades.
    Les meufs, elles finiront par comprendre que nous aussi,
    On peut être comme les connards de boites de nuit.
    En somme tout est simple, tout est limpide,
    Pour réussir dans la vie faut en vouloir, être intrépide!!

    ....................

    Tout ça pour dire chers patients que lorsqu'on a votre âge (je m'adresse aux djeunes), on ne devrait pas se torturer la vie vainement avec des histoires de CPE, des chagrins d'amour, un bout de salade entre les dents une fracture ouverte à la couille...etc

    Faites comme vos docteurs, allez prendre l'air, cueillez des fleurs au bord de l'autoroute, enculez deux trois écureuils et vous reviendrez chargés à bloc, prêts à affronter la vie.

  • I FEEL EDITH I.



    Rhume des poules : maladie triste qui touche certains amateurs de bataille navale dès l'attaque fatale d'une case maudite : - H5/N1... - Touché poulet.

    Rhume des îles : autre nom du Chikungounia maladie triste, certe, mais lointaine dont tout le monde n'a que faire, elle ne concerne après tout que le cinquième des habitants d'un bout de terre guère plus grand que les Bouches-du-Rhône. Quant aux 77 personnes assez bêtes pour mourir à cause d'une picure de moustique...



    Prolégomène : 'Je me sens chose du slip avec de la vinaigrette' (Pierre de Ronsard, 1567).

    Ce vers résonne parfois en moi comme les mille et un battements du clocher de l'église de Bure-sur-Yvette au temps jadis où les pommiers moqueurs me laissaient pantelant et déconfit, outré par ma propre convoîtise alors que j'en volai en rêve les fruits murs et acides, accroché que j'étais, du mauvais côté de la barrière séparant la grand'route du verger Mabillot, et que d'une main tremblante j'en voulais capter un alors que le précieux était hors de portée.

    Car si le pléiadiste qu'il convient de porter en triomphe, en icône sacrée de la culture sur l'étendard des fiertés françaises, n'a pas toujours été amateur de contrepèteries, il faut lui concéder un talent sans conteste pour le verbe d'amour et la poésie preste. Et je donne parfois à mon âme des relents de passion, à la lecture aigue, pleurnichante d'emphase, qui m'emplit vite de larmes telle une baleine de vase, au point d'en arrêter ce temps obscur et nase, pendant quelques secondes avant de me moucher.






    Gérard me l'avait bien dit, mais je n'avais tout d'abord pas fait cas de ses avertissements, comme à mon habitude, jusqu'au moment tragique d'un réveil en sueur au beau milieu d'un acte chirurgical de réfection nasale dont j'étais l'opérateur et pendant lequel une crise moins anodine que les précédentes faillit me faire commettre d'irréparables transformations au visage déjà bien anguleux de Christine Bravo. Mon vieux confrêre avait eu raison sur toute la ligne, et ce, dès le début !

    Et je n'ouvrais les yeux sur mon état qu'à l'heure de constater l'effet dévastateur des plus violents symptômes de cette terrible maladie : la chose était claire, limpide... et la pathologie évidente:

    Quelques minutes avant, l'anesthésiste m'avait confirmé l'état de sommeil profond de la patiente et Josiane m'avait tour à tour confié le feutre à contours, le lippopalpeur ainsi que les bistouris 12 et 14...

    Mais au moment de me saisir du second pour l'incision profonde, j'avais entraperçu le reflet brillant de l'éclat des puissantes lampes du bloc sur le manche en acier d'un écarteur de narines et tout d'un coup comme dans un malaise, voyant un peu la pièce tourner autour de moi j'étais parti, perdu dans un inconscient vrillé.

    La poignée de l'instrument devenait manche de poelle à frire et les gazes sanglantes et autres végétations de notre patiente, tomates confites et bacon grillé. Il fallait ajouter des oeufs au plat et du lard pour Samantha, des haricots blancs pour Mona, et je devais finir le ménage et aller chercher Jonathan au baseball avant qu'Angela ne rentre !


    Le constat était sans appel : j'étais atteint de tonymitchellite et cette tare grave avait bien failli me coûter cher. Confiant à Gérard le naseau de la célèbre animatrice de télévision, je fuyais la salle d'opérations pour m'injecter une triple-dose de moussaka.


    Reprenant totalement mes esprits, je décidais de poursuivre mon traitement dans un contexte plus propice à la détente, qui m'éloignerait de l'atmosphère chargée de stress et alourdie par les va-et-vient incessants des souffrants. Je finis par opter pour un départ précipité vers le Brésil afin de représenter le cabinet Pangloss et Petiot au sambadrôme de Rio de Janeiro à l'occasion du carnaval.



    Moralité : Masturbation avec une peau de mouton : la sègue en laine... royal !


    Votre saozinhou, Marcel Petiot.

  • The gagnant du jeu!

    Bonjour.
    Vos Docteurs sont fort fâchés...
    Oui, certes, nous avons trouvé un vainqueur... mais pour dire la vérité, c'est le seul à avoir joué, alors forcément... Bref... Voilà la note que ce joueur admirateur nous a laissé.
    Je tiens à préciser que nous nous sentons en désaccord avec quelques point abordés par celui-ci mais nous allons quand même vous en faire profiter.
    Cher Docteur Sigmol (psychiatre réputé en Suisse), nous vous tiendrons bientôt au courant quant à notre décision vous concernant. Nous étudions actuellement votre proposition d'ouvrir une branche psychiatrie dans notre cabinet. L'idée est alléchante j'en conviens, mais celà reviendrait à reconnaitre officiellement que nous pratiquons cette disipline. L'ennui cher confrère helvète, c'est que nous la pratiquons officieusement afin de ne pas la déclarer aux impôts... Celà dit, comme vous résidez en Suisse, vous pourrez sans doute nous donner deux trois astuces pour placer notre argent en toute illégalité... mais chut...

    Voici donc la note featuring du Docteur Sigmol Freid Astair (que Marcel et moi-même tenons à remercier chaudement... et je ne fais pas allusion à une palpation des baloches).



    Cher Docteur Pangloss et Petiot

    Je possède un cabinet fort confortable établi dans la banlieue de Genève (oui je suis Suisse) ou je reçois quantité d’idiots venant s’allonger sur mon divan pour me raconter toute sortes d’histoires toutes plus loufoques les unes que les autres. Mon cabinet est réputé. je reçois des clients allemands, hongrois, italiens, japonais, suédois, des français aussi, une ribambelle de cons que j’écoute parler pendant une petit demie heure en échange de quelques menus mille francs de votre ancienne monnaie ! (Non je ne parle que le suisse mais ils ne le savent pas; tout l’art est dans l’expression du visage, je vous expliquerai un jour).

    Je me présente à vous, éminentes sommités de la médecine française qui avez su repousser l'art de disséquer, découper, recoller, abuser, désabuser, profiter, escroquer, tuer (nous sommes médecins, il faut tout essayer !), bref… aussi loin que possible voire même plus , afin de vous proposer mes humbles services de psychiatre.
    Vous qui savez mieux que quiconque panser les plaies de nos idiots de clients …heu… de patients
    - Vous avez un cancer !
    - HO non docteur c’est affreux ! Je vais mourir ?
    - Ha ha ! Mais bien sur !
    - Ho Non !
    - Si si vous allez mourir…mais ne vous inquiétez pas, on va faire des tas examens qui vont vous coûter très très très très très très cher !
    - Je vais m’en sortir ?
    - Ha ha petit impatient, on ne le saura qu’après la chimio !

    Bref, je vous épargne la suite que vous connaissez très bien puisque vous la pratiquez chaque jour que dieu fait. Au passage afin de le remercions de sauvegarder les différents systèmes de remboursement dont nous profitons abondamment, je vous invite à cette prière :

    Merci encore seigneur pour ces systèmes de santé qui font que nous pouvons prodiguer tous les jours que tu fais des soins excessivement coûteux à des clients transis par la peur de mourir, qui ne regardent en rien ce que nous encaissons sur tout ça.
    Merci seigneur pour ma BMW flambante, mon jacuzzi multi rotatif et pour toutes ces prostituées jeunes et blondes que nous pouvons nous offrir.
    Merci seigneur ! Mon dieu Mon dieu !
    (À réciter tous les matins pendant son jogging en clignant de l’œil gauche en insistant bien sur les putes, c’est très important)...

    Donc, je termine car c’est bientôt l’heure de recevoir un nouveau client et je ne voudrais pas que Madame Piussard (une connasse de première qui croit avoir 15 ans, il faudrait qu’elle atterrisse à 91 ans quand même) ne se retourne et ne me surprenne en train d’écrire… quoi qu’elle pourrait croire que c’est ce qu’elle me raconte que je note…enfin !

    Donc je finis, puisque vous manquez de temps pour fournir votre rubrique Internet et que vous ne comportez pas de section psychiatrique dans votre cabinet je vous propose une association franco suisse afin de palier a tout ça. Je vous propose, si vous le voulez bien la création d’une branche psychiatrie dans votre cabinet et le report sur le site des bilans diagnostiques, c’est adire toutes les conneries que les clients peuvent bien me raconter…

    -Non c’est rien Madame Puissard….C’est ça…à la semaine prochaine…Vous oubliez quelque chose Madame Puissard !...et oui il faut me payer….Non je n’accepte que du liquide, vous le savez bien…Au revoir !... conasse.

    Docteur Sigmol Freid Astair

  • C'est qui qui va gagner??

    Bon, les patients impatients... Marcel et moi-même sommes assez débordés en ce moment. Trop de patients à soigner, de vieilles dames à renvoyer chez elles avec de l'arsenic en guise de traitement; trop d'athlètes suintant à qui il faut faire comprendre sans trop les brusquer qu'on leur remettra la clavicule en place à l'unique condition qu'ils aillent prendre un bain d'acide chlorhydrique; trop de stars à qui faire des opérations chirurgicales coûteuses et lucratives; trop de femmes pour qui médecine rime avec instants intimes... et qu'il faut soigner... eheh; trop de sollicitations diverses, à la fois plaisantes et perverses, vous l'aurez compris, je parle de ces dames nous montrant leurs fesses.
    bref, tout ça pour vous dire que nous manquons de temps pour tenir ce blog à jour fréquemment et vous divertir de rimes riches, traits d'esprits, jeux de mots et autres perles qui font votre bonheur.

    Alors voilà mon idée... Je vous invite à écrire la prochaine note. La plus folle, la plus inventive, la plus poêtique etc... tout ça mêlé. Sans pour autant tomber dans le sordide ou la vulgarité gratuite. Oui, nous avons un certain standing et une réputation à garder.
    Notez bien que l'ordre des médecins a un oeil sur nous car on n'aime pas nos pratiques révolutionnaires et innovantes dans le monde très fermé de la médecine académique. Aussi vous invitai-je à la pondération. Je ne souhaite pas pour autant vous brider dans vos élans créatifs mais simplement vous prévenir que la note la plus vulgaire ne sera pas forcément la note sélectionnée.

    Envoyez dès aujourd'hui vos notes sous la forme de commentaires. Marcel et moi-même délibèrerons et vous serez très vite mis au courant de l'issue de ce petit concours.

    Amicalement et chaleureusement,
    Gérard Pangloss.

  • Oh hisse!!

    !! ATTENTION !! CONTENU XXX !! Veuillez éloigner vos enfants de devant votre écran !!


    "Supplice d'un mâle en mal de pubis .

    Choune parfumée à la réglisse, choune qui fait mes délices,
    Je t'aime aussi bien rugueuse que lisse, que tu sois raide ou que tu plisses...

    Choune sans artifices, choune qui glisse entre mes cuisses,
    Choune de Paris, Bruxelles ou Nice, choune qui en moi s'immisce,
    Choune parfumée au pain d'épices, tu me fais oublier le mentholé du dentifrice...

    Choune molle, choune dure, choune Suisse, aussi douce qu'après le passage d'un babyliss,
    Donne moi un indice, qu'est-ce qui fait de toi le plus magique des orifices?

    Choune majestueuse, don du ciel ou maléfice, tu me fais monter au ciel comme Ottis...

    Choune véhémente, merveilleux appendice, tu me rappelles une grosse saucisse,
    Ma belle voiture aux pneus qui crissent, rentre en moi comme un pénis...



    Non mais de quoi parle-t-on? Je vous le demande...
    Cette lettre, oeuvre d'un ou d'un ou d'une patiente, névrosée m'a été envoyée hier matin.
    Chère Madame Monsieur, je tiens à vous informer que vous mélangez tout... Choune, pénis, réglisse...
    Je ne comprends rien. Quelle est votre requête? Je ne m'improvise gynécologue qu'avec des femmes qui me plaisent. Hors, vous êtes un homme. Et qui plus est si j'en crois la photo que vous avez joint à votre poême, un homme avec des seins et une choune.
    Bref, pour en finir avec le racket de pénis, envoyons des lettres de menace à Henri Leconte!! Tous avec moi chers amis!

    Amicalement, Docteur Pangloss.

  • Salade tomates oignons?

    Le monde ne tourne plus très rond chers patients...
    C'est une évidence...
    Et j'en connais la cause.
    Pensez à ces turcs ventripottents aux doigts gras et à la barbe drue qui nous délectent de leurs kebabs juteux et forts en goût.
    Pensez à la façon précise et quasi mathématique dont ils formulent la première phrase qui sort de leur bouche quand vous rentrez dans leur échope: "salade tomates oignons"?
    Une phrase apparemment anodine... Détrompez-vous!

    En réalité, cette phrase est régie par des règles strictes, des codes que nous ne connaissons pas, établis par le consortium international des artisans du kebab.
    Cette formulation dont la datation est estimée à environ 3200 ans avant notre ère est le socle sur lequel repose la perennité de notre civilisation; La pierre angulaire de l'harmonia mundi.
    Lisez donc entre les lignes... en extrapolant, on peut affirmer que sans le kebab, notre civilisation aurait disparu.

    Je vous invite donc à faire très attention de ne pas transformer cette sentence, à en respecter prononciation et orthographe.
    Ne prenez pas de liberté avec ce principe, et je vous en conjure, pour l'amour du ciel, n'inversez pas les mots... Nous risquerions de tous y rester.
    Bon nombre des malheurs qui assombrissent notre quotidien et émaillent notre époque de tristes épisodes sont dus à la maladresse, ou plutôt devrais-je dire à l'inconscience, à la folie juvénile et déraisonnée d'une minorité d'ébouillantés du bulbe, brandissant haut les couleurs de la connerie...
    Quelques exemples pour illustrer mon propos: mort prématurée de Lolo Ferrari, chute de Philippe Candeloro au dernier trophée Lallique, disparition des cheveux sur mon crane, absence prolongée de Jean Claude Vandamme de nos écrans de cinéma, deuxième testicule poussant sur le front de mon confrère Marcel Petiot, la recrudescence de femmes moustachues dans les rues, Sarkozy...
    La liste est longue chers amis...
    Combien de temps tout celà durera encore??
    Il est temps de réagir chers patients!!
    Ne vous laissez pas influencer par les groupuscules aux discours profanes et aux idées moyennageuses bafouant les règles fondamentales du savoir manger le kebab. Ces personnes entachent chaque jour la réputation de nos restaurants turcs préférés en perpétrant des crimes dont la fatalité ne peut plus être considérée comme seule responsable.
    Pour en finir avec l'obscurantisme aveuglé de ces malfrats à la petite semaine, rejoignez Marcel et moi-même dans la LCLNRDLFEDAODDSTO: Ligue Contre Le Non Respect De La Formulation Exacte De l'Appellation Originelle Dite Du "salade tomates oignons".
    Il est encore temps...
    Avec votre aide, il est encore possible de réhabiliter Philippe Risoli sur TF1, de faire renaitre l'espoir dans les foyers, afin de créer un meilleur lendemain.

    Docteur Pangloss (plus remonté que jamais).

    ps: soyez sans crainte, la demande de mayo ketchup en sus ne pose aucun problème et n'expose personne à un danger immédiat ou événement facheux.

  • Moules frites à tous les étages.

    Où sont les moules? où sont les frites? Je n'ai pas la frite depuis que je n'ai plus approché de moule.
    Les belges m'en sont témoins, sans moules on est sans frite, et sans frite on n'a plus qu'à passer le témoin.
    Que ne donnerais-je pour un caquelon? que ne donnerais-je pour un cake long? Je troquerais veston, blouson, caleçon...
    Les moules c'est toute ma vie. De bouzigues ou d'arcachon, au curry ou marinières, elles ont toujours l'art et la manière de nous ensorceler, il faut s'y faire.
    Les moules sont las de moi, alors sur mon transat je me prélasse, repensant aux moments cocaces ou nous mangions des glaces avec Patricia Kaas.
    Cette bécasse n'aimant pas les moules (des gens comme elle, il n'y en a pas foule), je lui fais le chant de la poule ou du pigeon, bref, je roucoule...
    Si tu avances, que je roucoule, comment veux tu comment veux tu que je t'enc...
    Sur ces paroles, elle décide de me quitter... nous sommes quittes lui dis-je. Elle prend alors ce petit air qui m'afflige.
    Moules!!!! Moules!!!!!! Moules!!!! Où êtes vous Moules de tout poil???? Je vous aime, et pour vous j'ai composé ce poême...

    Moules à la coquille ovale, contenant cette douce chair que l'on avale.
    Moules recouvertes de poils, pas encore convoités par L'Oréal.
    Je vous dédie ces quelques mots je vous dédie ces soubresauts,
    qui sur le papier maladroitement me poussent à vous confier l'amour que je vous porte,
    qui sur la bourriche maladroitement me poussent à toquer à votre porte.
    Je vous dédie ces quelques mots, et d'un caquelon rassasié, je vous dédie ces quelques rots.

    Docteur Pangloss (amoureux des moules et de la conchyliculture).

  • Errements intimes





    Errements intimes


    Alors que quelques crapauds croassaient gaiement dans l'étang, et que je remettais à Madame Burdat son ordonnance mensuelle de Denlcucédryl pendant que le soleil d'une fraîche après-midi de janvier terminait sa course rougissant faiblement avant de s'éclipser, la prise de conscience du sens fondamental du patronyme de ladite Madame Burdat, sonna bientôt comme une clochette à l'intérieur de ma tête.

    " Buuuurdèèèèèèèèèèè ! Buuuuuuuuuuuurdèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè !" C'était le cri de ralliement d'un confrêre médecin chinois obsédé par les plantes, lorsqu'il appelait au rassemblement de tous afin de l'aider à retrouver ses lunettes... lunettes cachées habituellement par un mauvais plaisant dans le sac de jute bleu que le sieur Pangloss aime à emporter à la plage durant les beaux jours. Il s'est d'ailleurs paré l'autre jour d'un short en jean à franges avant d'aller se baigner dans l'hanse du port de La Rochelle pas plus tard qu'hier d'ailleurs, mais je n'épiloguerais pas sur les découvertes fascinantes qu'il fit en analysant les moules mazoutées du port pour découvrir qu'une seule d'entre elles pourrait, découpée en morceaux égaux distribués à tous, décimer une maison de retraite à sa simple ingestion.



    Ce qui peut laisser rêveur...

    Toujours est-il qu'autant que pouvait revenir à mon esprit cet heureux souvenir ancien, l'appel de Buuuuuuurdèèèèèèèè n'arrivait à combler le vide angoissant qui se prenant de ma raison me fit persister à essayer d'enfiler mon pied gauche dans ma chaussure droite, avant de partir du cabinet (Puisqu'en cabinet ou en salle d'opération c'est blouse-sabot blanc en cuir de Yak, de rigueur).

    'Je pratique aussi le skate-board' m'avait dit Mohammed Ali pendant que j'extrayais de son oeil le grattin d'épinard que des hooligans projetaient dans des ballon de baudruche vers le comité olympique et qui l'avaient atteint par deux fois au visage.

    Mais avez vous entendu une seule fois un skater, tel ou tel champion de la planche à roulette acrobatique, rendre un seul hommage à la boxe, ne serait-ce qu'une fois !? C'est parce que les maniaques de la planche sont des ingrats.

    Marchant maintenant d'un pas guilleret sur le chemin d'une paisible soirée près de la cheminée, placée sous le signe de la détente, je fus frôlé par un cycliste fou qui, ne prenant pas forcément conscience des dangers qu'il encourait et faisait encourir à quiconque se trouvait sur sa route, fonçait comme un damné dans une rue gorgée de monde. Le dangereux n'a surement pas encore du se prendre sa tôle comme on dit et ne sait pas qu'un arbre peut faire mal, quand on lui fonce dessus... Ou qu'un passant brisé se sent moins bien qu'avant.



    Donc pour riposter à propos de la thématique de l'oeuf dur, j'ose à peine m'inscrire au club de yoga que des cigognes venue du 'Marché annuel de la cigogne 2006', me subtilisent un stylo, qui se trouvait être un précieux présent de Mère Théresa, qui voulait témoigner, il ya quelques temps déjà, de sa gratitude envers le cabinet Pangloss et Petiot pour toute son aide et tout ce qui fut mis en place pour soutenir, et participer à la lutte contre la malnutrition et pour la survie des plus gueux de la planètes - elle avait du se tromper de destinataire. Furieux dans un accès de colère noire et de violence frénétique j'assommais les loubards volatiles à coup de pots de confitures de coing posées sur un stand proche de la scène et décidait d'en plumer un, comme ça, juste pour l'exemple.

    Mais la cigogne est coriace ! Et même assommée elle ne se laisse guerre plumer, après trois plumes deux coups de pot pour moi contre deux coups de becs dans le bide pour elle, j'abdiquais, abandonnais mes desseins de vengeance et, récupérant mon stylo, je quittais la place sur un mulet de Cordoue.

    Sinon voici un peu de psidonyms pour les craignos en manque d'imagination (sur meusseuneu, icq, forums divers et variés, chat, chien, veau vache cochon, couvée...)

    Après le bien connu

    Bite s'embrasse champion de pénis


    vinrent

    L'art bite de foutre

    La médaille débonze

    L'écusson Bonhaprendre

    Jeannot Limit

    Sandy Mitrijmeméphy

    Filet o'fish de ping-pong

    Macha Tepu

    Aline et A. (pseudo commercial)

    Ik et A. (pareil mais en plus blochteflur)

    Michel Sardine (pseudo pour sosie)

    Michel Cocker (pseudo pour animal)

    Eve Itmoisalo - Daisy Cliste (pseudo pour duo d'acrobates de cirque)

    Huile de genoux

    Pascal le squale pâle.

    Dîner d'étrons

    Fantaisie fromagère

    Rhum des foins, moins d'effort.



    A plus tard, jeunes crustacés.

    Salmigondiquement, votre médecin et ami,  Marcel Petiot.




  • Origami, carnaval, et fruits de mer

    Merveilles et délices, ces myriades de mouches sur mon penis...
    Elles sont là posées sur moi, comme des morfales sur du foie gras...
    2005 a trépassé, et par trop de victuailles, vos docteurs sont harassés...

    Agapes gargantuesques, et nos deux personnes fatiguées peintes sur ces fresques font l'objet d'amères diatribes quand de saindoux nous accompagnons nos tripes...
    Tous ces gens qui se courroussent quand devant des chiffres et des lettres nos corps se trémoussent...
    Tout celà est louche, je médite sur une souche...
    Je lance un appel à la tolérance, à tous les citoyens de la France. Rejoignez les Docteurs, rentrez dans la danse.
    Ne voyez aucune offense à ce que Marcel et moi, nous nous gavions de cervelat. Aux nourritures de l'esprit, nous rajoutons celle des papilles, et ce n'est pas un délit plus grave que celui d'envoyer des missiles.
    L'année 2006 sera tolérante, l'année 2006 sera odorante, l'année 2006 sera souriante, insouciante, mécréante.
    Pleine de choses, pleine de trucs. Les slips vont twister, les culottes vont déborder, les fefesses et les cuculs seront plus musclés que jamais.

    Bonne année (poils au nénés)

    Vos docteurs adulés, Gérard et Marcel.

  • La Bibliothèque idéale des Docteurs.

    Noel, c'est dans J-2, et je suis persuadé que beaucoup d'entre vous n'ont pas encore fini leurs achats de Noel, alors n'hésitez pas à aller faire un tour dans notre rubrique "Livres". Vous trouverez certainements de très belles idées cadeaux.

    Vos Docteur d'amour, Gérard Pangloss et Marcel Petiot.
    à très bientôt.

  • Pourquoi?

    Pourquoi tant de suisses?
    Pourquoi tant de suissesses?
    Pourquoi tant de détresse?
    Pourquoi tant de fesses?
    Pourquoi tant de messes?
    Pourquoi tant de graisse?
    Pourquoi tant de grâce?
    pourquoi tant de vis?
    pourquoi tant de vices?
    pourquoi tant de penis?
    Pourquoi tant de d'orthondentis? (orthographe déformée pour la rime)
    pourquoi tendre un penis?
    pourquoi tant de lys?
    pourquoi tant de délices?
    pourquoi tant de sévices?
    pourquoi tant d'orifices?
    pourquoi faire dorer son orifice?
    pourquoi horrifier son fils?
    pourquoi tant de saucisses?
    pourquoi tant de soucis?
    pourquoi tant de soucissons? (orthographe déformée parce que c'est drôle comme ça, faites pas chier merde)
    pourquoi mettre ses sous dans l'achat de soucissons?
    pourquoi les sous s'y sentent si bien?
    pourquoi s'en soucier?
    pourquoi tant de sauce?
    pourquoi tant de s.o.s?

    pourquoi? je vous conjure de m'aider...
    toutes ces questions m'assaillent à quelques heures de noel, et c'est dur à vivre...

    Votre adulé Docteur Pangloss.

  • Du bonheur dans vos slips et vos culottes...

    Mais qui êtes-vous que diable?
    Posez crayons et cartables pour nous donner des indices,
    afin que l'on se faufile dans vos étables, vos interstices...

    C'est le Docteur Pangloss qui vous parle...
    Vos paupières sont lourdes, très lourdes... vous n'entendez plus que ma voix... je vous envoûte... ahhhhhhhh
    dolguiniask vupraskich-dapiên.... balrosjietl fitrasiev... ahhh

    Bon, alors écoutez moi maintenant!!! Finies les conneries!
    Vous êtes nombreux(ses) à venir lire nos conneries quotidiennement.
    Un chiffre qui ferait pâlir bon nombre de nos collègues blogueux.
    Mais une chose me chagrine; Je comprends que l'on puisse perdre son latin à la lecture de nos notes gratinées riches de sens et d'enseignements, mais celà ne vous dispense en rien de nous laisser un petit indice sur votre situation sociale. Laissez nous vos impressions, vos suggestions...etc (comme au flunch ou à l'hyppopotamus). Le Docteur Petiot et moi-même serions ravis de connaitre notre auditoire afin de mieux appréhender ses exigences, ses attentes, et proposer ainsi des services de qualité (même s'il y a peu à redire j'en conviens).

    Nous avons le goût de la perfection. Notre but ultime : vous faire plaisir!!!
    Vous donner du bonheur dans vos vies, dans vos slips, dans vos culottes!!!
    Faire briller vos yeux, vous délecter!!
    Votre épanouissement, votre joie de vivre nous tiennent à coeur.

    Alors n'hésitez pas à vous présenter : sexe, taille, origine ethnique, sexe, yeux, mensurations, profession, lieu de résidence, musique préférée, film préférée, sexe, cuisine préférée, le cabinet que vous fréquentez le plus (question piège), sexe, hobbies (et je ne parle pas de créatures vivant dans la forêt), sexe, choses, trucs, sexe... etc

    à vos claviers!!... Oui, toi aussi Christian... Christian Clavier. Ahah.... Ah...Ahahah.

    Navré.
    Votre dévoué Docteur Pangloss.

  • Des vagues à lames dans un océan de tristesse Gillette

    Aaah Gérard mon frêre, mon ami, mon ex-codétenu...

    Que te voilà empli d'un marasme nouveau qui donne aux battements de ton coeur cette surdité lourde de mauve pendant ces froidures effilées qui transpercent nos corps chemin faisant sur les routes de l'apoplexie.

    Mais je me retrouve en fait encore plus dérouté dans cette tempête de cif qui me nettoie le plexus.

    Est-ce que l'otarie ? mais est-ce que l'aut' a ri ? Je ne saurais répondre à ces questions pourtant déjà posées... déjà pesées dans le passé des limbes aquatiques, autant que dans ce présent au faciès déroutant.

    "Grounch !" fit la moufette pétant à hue et à dia ses humeurs glandulaires à l'approche du nain de jardin qu'elle prend déjà pour l'amant d'un futur noir et blanc, dans cette saison encore improbable.

    Je me permet de citer ce poème de Gustave Andreiev,
    "
    Ode à Jeannot

    Jeannot lapin naquit à l'age de 12 ans,
    Ses parents, ses amis,
    Voyant qu'il aimait la campagne,
    L'envoyèrent en prison,
    Grâce au truchement d'amis sûrs
    Et de celui de deux policiers,
    Corrompus au génépi (de vache).
    Amusé par son infortune, poli,
    Il fit la connaissance de gitans sympathiques,
    Qui lui enseignèrent les ficelles
    Du flamenco gominé, (J'ai vu passer un gominet)
    Artisanat des sens
    Qui fait brûler les êtres
    De cette vive flamme
    Réveillant jusqu'à l'âme
    Et, comme chacun le sait
    Nos bleus côtés champêtres.
    "

    En attendant les neiges éternelles je vais peut-être reprendre un peu de fromage aux noix.

    Où suis-je ? Que sont ces étrusqueries qui m'entourent, et ces poussières chaudes virevoltant ça et là tels les papillons d'un champs d'épis de blé et s'il vous plait, privé de toute forme d'abruti-grenouille 'y retournant' en quête d'ovomaltine.

    Ma cervelle se gangrène au rythme des piaillements du rouge-gorge qui cuicuite après toute une nuit passée à se saoûsaoûler.

    Ce véléda bleu, qui tantôt me servait à marquer les fesses de vieux bientôt largement dégraissés ou encore le ventre de ces mères bientôt césarisées, m'est-il si fidèle qu'il vole à l'instant d'entre mes doigts pour se nicher en marge des arrières de cette commode si lourde ? Rrrrrrrrraaaaaaaaaa.

    Guronsan ? Guronsan !?! Où es tu Guronsan ? Je te cherche partout. Tu t'es cachééé, vilain !

    Ah... j'entend sonner la cloche... C'est l'heure de la promenade... Peut-être que nous irons jusqu'au banc d'en bas aujourd'hui... Mon dieu mais cette odeur, ce souffre poivré mélangé à des patchoulis nouèèèèèèèèèrs !!

    C'est Dame Picuuure !... Enfer, me voilà fait.


        Marre, selle... Petiot.

  • Mein Cousin ist malate

    Che suis tésolé, pour tout le dérinchement que pourrré fouz avoir causé mein cousin Marcel, fotre doctor de touchours qui est très très malat en ce moment und che vous promez ein joyeux noël und eine bonne année maaaaais n'oubliez pas de soutenir les bufeurs de pièrres prunes qui font chaque chour honneur à mein beau pays.

    Danke für alle, und ne manchez pas de chiens tout crus ha ha ha ha...

    Hermann Petiot

  • Comme une larme de miel coulant sur les joues d'une otarie.

    Le coeur pris en otage, j'ère seul dans les étages,
    à la recherche d'une muse jouant des airs de cornemuse...

    J'entends le chant de la sirène, j'entends la corne de brume,
    Je cours à perdre haleine, m'effondre sur le bitume...

    Le phare s'est éteind, l'étendard est en berne,
    La souffrance m'atteind, ce monde me consterne...

    Qu'on se taise ou qu'on bavasse,
    la vie c'est de la baise, la vie c'est trop salace...

    Esclave de mes pulsions, victime de mes démons,
    douleur et contrition, je suis au régime des belles émotions...

    Pourquoi ces doutes, ce profond malaise?
    je suis en déroute, faut-il que je me taise?

    Je n'ai pas de solution... Ai-je commis des fautes?
    Je demande l'absolution, pardonnez faux pas et fausses notes...


    Votre dévoué Docteur Pangloss (dans une période de doutes intense).

  • "Le Noel magique de la sécu".

    Bonjour chers malades aux gorges chargées de morves automnales et de glaires jaunâtres...

    Vous n'êtes pas sans savoir que vos Docteurs préférés préparent Noel avec beaucoup d'acharnement afin de faire de cette période de l'année un moment magique qui laissera dans le coeur de celles et ceux qui viendront la fêter en notre compagnie, un des meilleurs souvenirs de leur vie...
    Si vous êtes de dignes patients vous devez bien évidemment savoir que chaque année, Le Docteur Petiot, Josiane notre secrétaire, et moi-même accueillons nos plus fidèles malades dans notre salle de prestige, une salle que vous connaissez bien puisqu'il s'agit de la salle d'attente où vous venez vous entasser régulièrement.
    Cette sublime salle d'attente lambrissée dans laquelle vous flatulez, toussez, crachez sans vergogne. Ce bel espace restreint à l'air vicié.
    Vous, dont les visages nous sont si familiers que l'on pourrait vous tutoyer si notre rang ne nous interdisait cet écard, nous souhaitons votre venue.
    Vous qui creusez le déficit de la sécu; vous qui remplissez nos poches et nous permettez d'aller entasser nos maisons de biblots moches et hors de prix made in Habitat; vous qui nous encouragez par vos visites répétées et lucratives à flamber au casino de Deauville; Vous que nous arnaquons depuis des années en vous vendant des saloperies inutiles, des bouquins stupides, des gadgets qui se déglinguent au bout d'une semaine...
    Un grand merci!

    Vous tous êtes invités dans la joie et la bonne humeur à la 5ème soirée "Le Noel magique de la sécu".
    Cette soirée inoubliable aura lieu le 23 décembre à 20h30.
    Au programme : Un superbe banquet préparé par les soins de Josiane qui pour l'occasion revêt son tablier pour vous préparer ces mets exquis(*),
    - Buffet froid : charcuterie, cornichons, rillettes, salsifis, céleri rémoulade, endives en salade, poireaux vinaigrette, rollmops.
    - Buffet chaud : rôti de porc, carottes vapeur, champignons bouillis, chou de bruxelles.
    - La farandole des desserts : crême dessert vanille, biscuits maisons, cerises au sirop.
    - Vins fins : Beaujolais nouveau (d'il y a deux ans).
    Un orchestre péruvien jouant habituellement dans le métro viendra assurer l'ambiance musicale (boules Quies fortement recommandées).

    Tarif unique : 50 euros par personne (remboursé par la sécu).

    Je vous conseille vivement de réserver dès maintenant votre soirée afin de ne pas avoir de mauvaises surprises...les places sont limitées. Clôture des réservations le 10 décembre à minuit (dans la limite des places disponibles).
    Hotline : 0825 05 2005 (5 euros / min).

    Nous serons bien entendu au rendez-vous pour dédicacer tous nos livres et arnaques en tous genres...
    Bon, je préfère quand même vous prévenir qu'on ne restera qu'une petite demi-heure, on a des choses un peu plus fun à faire que de taper la causette à des vieilles ménopausées.

    à très bientôt.
    Gérard Pangloss et Marcel Petiot.



    (*) Un grand merci à Jean-Luc des restos du coeur, que nous avons réussi à corrompre pour qu'il nous vende à bas prix des denrées avariées qui feront votre bonheur.

  • Norbert, un mec sympa...

    "Joie de vivre, bonheur, exaltation, que ne donnerai-je pour une énième palpation.
    Soyez pour moi Docteur, la présence rassurante d'un tracteur, la caresse suave du diesel, ce je ne sais quoi qui me donne des ailes.
    Dans l'étable où je travaille, point de boeuf, d'agneau ou de gousse d'ail, juste votre portrait sous le vitrail.
    J'aimerais être votre chose, surpasser toutes mes névroses et guérir de ma légionélose.
    Docteur Pangloss, votre blouse me donne le blues. je souhaite quitter mes bouses et vous accompagner à l'une de vos thouses.
    Comme vous le dites si bien: "Une parthouse et tous sur l'un!!" Ah Docteur vous êtes si drôle, et vos blagues forment une farandole...
    Mousquetaire des temps modernes devant vous je me prosterne comme la ménagère de moins de 50 ans devant Stéphane Bern.
    J'aimerais être autre chose, avec vous être en osmose, et qu'au creux de mon oreille vous me glissiez que je n'ai pas mon pareil, pour m'occuper de votre appareil..."

    Amoureusement, Norbert...

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ceci chers patients est un exemple de ce qu'il est vain de tenter avec moi. Cette lettre m'a été envoyée par Norbert, paysan dans le pas de calais.
    Sachez que je n'ai rien contre vous chers paysans du pas de calais (ou de quelque autre contrée du globe d'ailleurs)... mais en règle générale, je ne suis pas très barbes broussailleuses et bottes crottées... navré.
    Bien que votre collection de moissonneuses batteuses m'ait fortement intéréssé, je suis au regret de décliner votre invitation à la prochaine orgie transrégionale qui aura lieu dans la salle des fêtes de Pernuy en Guelay le 15 décembre prochain.


    Votre dévoué Docteur Pangloss.


    ps: attardez vous dans notre nouvelle rubrique "La Bibliothèque idéale". Vous y trouverez certainement de superbes idées cadeaux pour Noel

  • Ode à Nelson Monfort.

    La luxure n'étant pas mon fort, je m'en vais rejoindre Nelson Monfort. Il est grand, il est fort, il sent le roquefort et au lit ne fait guère d'efforts. C'est pour me plaire que de ne pas avoir à faire à son sphincter.
    Sous la couette, entre deux tartines de rillette, il me prépare sur le réchaud quelques paupiettes, du rôti, du gigot, de la blanquette.
    Nelson Monfort, ténébreux conquistador des interviews, amateur d'André Rieu et de Danielle Evenoux, tu es l'amant idéal, un mari peu cérébral (tes amis t'appellent Chantale).
    Nelson, tu fais les quiches comme personne, tu vas toujours répondre à ma place quand sonne le téléphone.
    Nelson, petite bestiole dévergondée, boutentrain éberlué, créature évaporée, ce n'est pas la science qui t'étouffe, tu te complais dans l'esbrouffe, et tes myriades de postillons négligemment éparpillés sur ton micro multicolore, sont comme des pétales d'amour sur le crâne de Mouss Diouf.
    Nelson, tu aimes la vie, et elle te le rend bien, donnant à tes cheveux ébourriffés les teintes les plus osées.

    Gérard Pangloss, adorateur secret de Nelson Monfort.

  • Les feuilles mortes se ramassent à la pelle (à tarte).

    Bonjour chers patients.

    Bon, je pense avoir trouvé une super idée pour lutter contre la spirale délétère de ces automnes emprunts de fiels mortifères qui font défiler dans notre cabinet des viocs souffreteux pleins de glaires, de miasmes et autres purulences de la zone ORL.
    Mon idée, c'est de faire des gateaux, des soupes, des tartes, des gratins, des consommés... de feuilles mortes. ça mettra une super ambiance chez vous quand vous recevrez vos invités, dans votre boite, ou quand vous rendrez visites à vos ancêtres mourants.
    Ben oais, on sous estime les qualités gustatives inouies de certaines feuilles qui jonchent nos trottoirs crottés; et puis les feuilles mortes y'en a plein en cette saison. c'est tout bénef.

    -avantage n°1: les goûters c'est bien parce que pour peu que vous fassiez péter la bouteille de cidre, vous pouvez saouler la secrétaire et lui tater les fesses dans un moment de nostalgie imbibée... bref
    -avantage n°2: les feuilles mortes c'est pas cher, c'est durétique, et ça contient un tas de vitamines et d'oligo-éléments.
    -avantage n°3: y'a plein de recettes différentes, donc on rompt avec la monotonie culinaire et gustative.
    -avantage n°4: les feuilles mortes contiennent des enzymes beta osmosis b47 qui permettent un meilleur flux fécal et de ce fait, un confort retrouvé au niveau des selles matinales.
    -avantage n°5: vous facilitez le travail des balayeurs.

    En espérant vous avoir convaincu...

    Un livre de recettes à base de feuilles mortes et un second à base de rognons d'oies hongroises; compilées par Marcel et moi-même sortiront courant 2006 aux éditions du Marsouin Rose.

    Votre Docteur dévoué et riche en goût.
    Gérard Pangloss.

  • Torseurs, tenseurs… Et ta sœur !?

    Jeudi matin, à l’heure où à l’ordinaire les gouttes de rosée règnent encore, tapissant de cette fraîcheur brillante les étendues herbeuses du domaine attenant au cabinet, les nuages par un coquin hasard avaient décidé de priver de lumière des champs plus boueux que verdoyants.

     

    Incroyable mauvais temps !

     

    S’il est propice aux nostalgies de toutes sortes je ne vous apprendrais pas qu’il l’est aussi aux lombalgies automnales atteignant en ce milieu de saison la gente sénioriale qui s’était, de ce fait, entassée cahin-caha dans une salle d’attente claire et chaleureuse certes, mais aux velux sous-employés, conséquence d’une avarice atmosphérique de rayons solaires.

     

    Giovanni Giuseppi le père du charcutier, me confiait ainsi, alors que j’écoutais les sifflements geignants fruits de son asthme légendaire, que :

     

    « Hier déjà… Le dos qui crie un peu, vous savez, comme des pointes, mais pas tout le temps… et dès que je bouge c’est la catastrophe, la douleur se propage, et je peux plus rien faire. Ca c’est le mauvais temps vous savez… Hier soir je le sentais déjà arriver… »

     

    En rédigeant ma cinquième ordonnance de Voltarène (Claude), j’en vins à douter de la réelle utilité de mon action, qui, pour soulager le mal cyclique d’un vieux patient se limitait à quelques paroles rassurantes suivi d’une prescription de l’antalgique susmentionné. Alors que mon esprit errait entre le rêve d’une machine de type ‘à sous’, je veux dire par là munie d’un bras tournant actionneur de promesses, qui,  en disant quelques phrases stéréotypées de bienveillance active, enverrait des comprimés de Voltarène à son vieil utilisateur les jours de mauvais temps, et celui, à cent mille lieues de là qui me verrait organiser une sorte de ‘secrétaire académie’ qui permettrait au moyen d’un concours cabinet-réalité d’élire une nouvelle secrétaire pour ce lieu de soins, je fus bientôt happé par une particularité de l’anatomie de mon patient : une sorte de kyste violacé en forme de croissant encadrait la partie inférieure de son aisselle gauche !

     

    D’abord surpris de ne pas avoir remarqué cette singularité auparavant, je le fus encore bien plus par sa surprenante homomorphie avec une autre que je connaissais fort bien, mon éminent collègue le docteur Pangloss ayant approximativement la même saugrenuité épidermique bien que dans des coloris moins prononcés, au même endroit de l’abdomen.

    Si je n’en laissais rien paraître, j’avoue que cette découverte me laissa quelque peu décontenancé, mais, peu après le départ de mon patient, dépassant ma perplexité, je décidais sur un coup de tête des plus absurdes, de le prendre en filature. Trouvant le plus stupide des prétextes pour justifier mon départ, en l’occurrence celui d’une intervention chez un patient extrêmement souffrant, je m’échappais du cabinet par derrière, laissant à Josiane le soin d’expliquer au groupe de vieillards souffreteux l’impossibilité de les recevoir.

     

     

    Après avoir bondi à travers les fourrés puis coupé à travers champs, faisant fi des conséquences calamiteuses que pourraient avoir un tel comportement sur mes chaussures en croco, je retrouvais la trace du père du charcutier, qui, entre parenthèses avait lui aussi défendu la bannière de la saucisse et de la tripaille en son temps, marchant d’un pas tranquille vers le cœur du quartier.

     

    Reprenant mon souffle, je le suivais en maintenant une distance suffisante entre nous afin qu’il ne se rende point compte de ma présence. Après avoir parcouru trois cent mètres je le vis entrer dans un local de reprographie ; peu après, il en sortait une chemise cartonnée sous le bras. Il reprit son chemin qui le mena rapidement vers la pharmacie du coin-coin, tenue par Alfred et Ginette Canard à qui je dédicace ma prochaine opération d’appendicectomie, soit dit en passant.

     

    Sortant le sourire aux lèvres, Giovanni Giuseppi accéléra un peu la cadence de son pas et j’en vins à m’émerveiller des prodiges de l’effet psychologique que pouvait engendrer le seul achat du remède à ses douleurs. En même temps je me demandais quelle mouche avait bien pu me piquer pour que j’agisse aussi sottement dans la poursuite totalement dépourvue d’intérêt et encore plus de sens (!) d’un vieux patient heureux d’avoir acheté ses médicaments, et qui de plus serait certainement surpris voire méfiant ou plus sûrement inquiété si je me signalais à lui pour lui faire part de ma préoccupation de son originalité dermique, commune à Gérard.

     

    Quel était l’objet réel, de ma démarche ? Je m’avouais n’en rien savoir… Mais au fond de moi je pensais :

    « As-t-il un lien de parenté avec Gérard ? Sont-ils Gérard et lui membre d’une secte obscure – à caractère charcutatoire ? – dans laquelle les adhérents se mortifient l’aisselle ? Auraient-ils été victimes du même tortionnaire Serbe pendant des vacances en Croatie qui auraient mal tourné au détour des événements fâcheux qui obscurcirent la vie de tant de Slaves à la fin du siècle dernier ? »

     

    Reprenant le fil du réel je laissais mon esprit, alourdi de questions sans réponses plus absurdes les unes que les autres, à ses vagabondages, pour constater que pendant mes divagations, Giovanni Giuseppi sortait de sa troisième pharmacie de la matinée d’un pas maintenant alerte avec l’air guilleret de l’Aubagnais qui viendrait de produire le carreau décisif sur une boule cernée, en finale de la Marseillaise de pétanque.

     

    Chargé d’un nouveau sac à la croix verte caractéristique, qu’il eut tôt fait d’engloutir sous son manteau informe, mon charcut’man en retraite repris le cours de sa marche vers la place du marché. Surpris et perplexe je commençait à douter de la sincérité de ses maux, comprenant d’un coup que le bougre avait reproduit son ordonnance et maintenant se chargeait d’une cargaison de Voltarène dépassant tout entendement ou du moins la dose prescrite pour sa seule et vieille personne.

     

    M’interrogeant sur son honnêteté j’en vins à reconsidérer complètement la relation établie avec lui, en restant sans m’en rendre compte dans ma posture d’espion de vieux et sans agir autrement qu’en le suivant répéter encore son petit manège avant de le voir soudainement grimper sur un scooter pour m’échapper sans même s’apercevoir de mon désappointement exacerbé de curiosité.

     

     

    (… du sustèïnse…)

     

     

    à suivre, le ventre noué par l’angoisse,

     

     

     

    votre Petit Agent Petiot .

  • Une femme au goût de fesse.

    Quand le loukoum me coupe la chique, que la soucoupe me passe sous le nez, c'est mon tea time qui ironise, et me voilà bras dessus, bras dessous avec Denise... Deux qui la tiennent, trois qui l'anisent...
    Denise, déesse de Venise, Vestale peu soumise qui m'entrainant au casino me fait doubler la mise. pour ses beaux yeux, ma vie s'enlise...et sous mes yeux, de grosses valises.
    Denise... Une mignardise, une gourmandise, une friandise une belle sottise... Une belle enflure, et dans mon coeur une éraflure.
    Denise, tu m'as blessé. Je suis diminué et tout meurtri et j'ai dans la bouche un arrière goût de fesse.
    Oui Denise, tu sens la fesse, tu sens les fesses... et ce parfum qui au début était comme une caresse fait aujourd'hui ton malheur et ta détresse...Car cette odeur de fesses, je ne puis plus la supporter, et pour celà j'ai changé d'adresse...Adieu Denise, adieu mon loukoum des îles, ma biche, mon pistil. Mon tea time m'attend, maintenant j'aime les hommes et Jonathan.
    John!!!! Attends!!!!

    Votre Docteur Pangloss s'excuse de cette note navrante.

  • Méchoui Party (mais choui rovonou oun péti po)

     


    Au crépuscule d'une cérémonie de remise des Duteil Awards 2005, je viens m'inscrire en faux à l'apogée de l’ignorance d’une conception immaculée de poésie franchouillarde. Peut-être…

     

    Où sont les rauques orques et les matois putois ? Je ne saurais le dire en de si tristes heures : les nuits tombent si vite qu’elles ravissent la volonté des laborieux en même temps que les lumières célestes qui sans leur donner éclairage peinent déjà tant à les chauffer dans cet automne étiolé par l’indicible doute des compromis végétaux dicté par la nature, autant qu’espérant tôt… retrouver ses voilures de ces blancs purs et doux dont les eaux nous recouvrent quand vient à reneiger et qu’en amas d’cristaux elles aiment s’amonceler.

     

    Qu’espérer de si bon du roussissement des feuilles ? Fais péter le jambon avant qu’j’te morde l’œil !

    Car le porc est toujours là, lui, pour nous gaver de gras

    Quand hors des parapluies on est pris sous les raz-….

    De marée éprouvants des tempêtes de novembre

    Plutôt que sous le vent des mouettes de septembre

    Et déjà trois baleines m’ont donné tout leur ambre,

    Puis j’ai crié Aline… et pissé dans ma chambre.

     

    Veillée espiègle au pays du pissenlit volant : les carottes sont cuites.

    Gelée de seigle, homélie du pis sanguinolent : les cars hots vont vites.

    Mêlée à Bègles, au milieu des piques s’envole Laurent : l’trois-quart botte, irrite.

    Visée de l’aigle, Ophélie épie, sans Guignol, lent, qui crachote ses frites.

     

     

     

    Bon, tout ça pour dirrrre… rien. Ah si : y avait un concours et j’aimerais y participer par contumace temporelle de présence :

    ‘J’ai une fluxion à la phalange, voilà qui est bien fâcheux,

    J’fume un pétard et tout s’mélange, j’oublie mon doigt piteux.’

     

     

    Votre méch(oui)(ou peut-être ‘non’)ant docteur Petiot vous embrasse du fond de sa geôle colombienne dans laquelle il a échoué il y a de cela de longues semaines. Si vous vous sentez en reste et que votre cœur de patient tient encore grâce à un de ces fameux pontages dont j’ai le secret n’oubliez pas celui qui a rendu sa pérennité à votre santé : envoyez-moi des oranges, des rollex ou des effigies dorées du pape afin de me rendre la détention moins pénibles grâce à des trocs de confort avec mes geôliers (évitez d’envoyer de la coke,car d’une part il y a tout ce qu’il faut ici, et d’autre part les Colombiens, susceptibles, pourraient le prendre pour un affront sous la forme d’un rejet de leurs produits de terroirs et se venger sur ma médicale personne…).

     

    Gérard assume donc la direction du cabinet avec les pleins pouvoirs et ne se presse, d’ailleurs, guère pour envoyer la rançon demandée par les FARCs en échange de l’ensemble de mes organes de mes structures osseuses, circulatoires et nerveuses, ainsi que de leur enveloppe de peau, d’adjectifs pileux et de cornes, dans un ordre me permettant de continuer de profiter de la fête de l’huma’ dès l’an prochain.

     

     

    Aujourd’hui, comme hier, j’ai le secret espoir,

    Que l’tapir des bruyère, apprivoisé dans l’noir,

    Portera ma missive, traversant les forêts,

    Jusqu’à Tananarive, chez Paul ou Pierre-André,

    Et que par l’internet, puis la magie des ondes,

    Mes mots à vous se jettent, puis envahiss’ le monde.

     

     

    Saint serment des seins seulement, l’essaim seul ment, est-ce un Solman ?

    Sincèrement,

    Votre saint-esprit, Marcel Petiot.

     

  • RÉSULTATS (poil au tas).

    Bonjour à toutes et à tous.
    Je suis ravi, ravi, ravi (de la crêche) que vous ayiez accepté de participer à ce concours stupide.
    Les lots étant bien maigre, je pensais que personne ne voudrait perdre son temps dans de si futiles activités...je me suis donc trompé.
    Yves et moi-même vous en remercions.
    Inutile de dire que vous avez tous excellé dans l'art de la parodie et la délibération ne s'est pas faite sans larmes, tractations, échanges musclés, tergiversations, invectives (poil à l'endive).
    Celà dit, il ne peut y avoir qu'un vainqueur (poil au tracteur).........

    AND THE WINNER IS (roulement de tambour): STEPH ET MOUSTACHE (version country super combo) pour leur magnifique interprétation "J'ai la quequette qui colle aux franges, de mon jean en suédine bleue !!!"

    Un sens de la poésie et une imagerie hors du commun...
    Mille bravo! c'est sublime. Yves et moi étions bidonnés de rire. Vous avez donc gagné le Duteil d'or 2005.
    Bon, l'ennui c'est que vous devez aller le chercher chez Yves... et son patelin de bouseux n'est vraiment pas drôle. bref, ça c'est votre problème. ça ne me regarde plus. Il vous contactera de toutes façons (poil au menton).

    Je tiens celà dit à décerner deux prix d'honneur...
    Un prix de l'interprétation la plus candide et printanière avec ce "C'pas un rouge-gorge, c'est une mésaaaange, parce qu'ils ont le cou tout bleu ..." de notre ami Jean Pierre Hutin. Merci Jean pierre;
    et un prix de l'interprétation la plus borderline pour "le doc". Merci le doc. Je vous imaginais chanter à votre garagiste préféré cette petite phrase "vous me ferez bien la vidaaaaaaange ? et pis la pression des pneus....?", et lui, vous regardant, l'air bovin et décontenancé. j'ai beaucoup ri.

    Encore une fois, merci à toutes et à tous.
    Je renouvellerai cette expérience qui semble-t-il vous a beaucoup plu.

    Votre Docteur Pangloss et Yves Duteil vous remercient chaudement (poil aux dents).

  • JEU CONCOURS!!!! YVES DUTEIL

    Bonjour chers patients.

    Aujourd'hui, le Docteur Petiot (dont je n'ai pas de nouvelles malheureusement) et moi-même vous proposons un grand jeu concours du plus haut intérêt: une improvisation sur un thème du célèbre chanteur à texte français Yves Duteil (un ami proche).
    Votre mission est de parodier cette phrase extraite d'une de ses merveilleuses chansons:
    "j'ai la guitaaare qui me démange, alors j'la gratte un p'tit peu..." (j'ai exagéré le nombre de "a" pour que vous puissiez retrouver le rythme).

    Afin de vous guider, je donne l'exemple et la mesure en vous proposant un modèle sur lequel vous pouvez vous calquer :
    "mon mari c'eeest Jacques Dessanges, il me cou-pe les cheveux".
    Etant assez fier de cette interprétation personnelle, j'ai décidé de la noter largement avec un bon 18,5/20.
    La barre est donc très haute.
    Relèverez-vous le défi? trouverez-vous l'inspiration? Oserez-vous vous confronter à la poésie postmoderne de notre ami Yves Duteil? et essayer de faire mieux que votre dévoué Docteur Pangloss?

    NOTA BENE: Yves Duteil sera le seul juge de ce concours. Je ne fais que l'assister et lui seul décidera de qui méritera le Duteil d'or 2005. Inutile de dire que je vais tout faire pour gagner...mais bon, il est incorruptible cet enfoiré. Bon, dernière précision, j'aime bien Yves mais il est pingre comme un collectionneur de capsules, alors n'espérez pas obtenir de cadeau, chèque, rencontre avec l'artiste ou autre cd dédicacé... rien rien rien.
    On s'en fout, le prestige que diable.

    Bonne chance.
    Clôture du concours mercredi matin (après le pont)... mmm

    Votre Docteur préféré, Gérard Pangloss.