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Méchoui Party (mais choui rovonou oun péti po)

 


Au crépuscule d'une cérémonie de remise des Duteil Awards 2005, je viens m'inscrire en faux à l'apogée de l’ignorance d’une conception immaculée de poésie franchouillarde. Peut-être…

 

Où sont les rauques orques et les matois putois ? Je ne saurais le dire en de si tristes heures : les nuits tombent si vite qu’elles ravissent la volonté des laborieux en même temps que les lumières célestes qui sans leur donner éclairage peinent déjà tant à les chauffer dans cet automne étiolé par l’indicible doute des compromis végétaux dicté par la nature, autant qu’espérant tôt… retrouver ses voilures de ces blancs purs et doux dont les eaux nous recouvrent quand vient à reneiger et qu’en amas d’cristaux elles aiment s’amonceler.

 

Qu’espérer de si bon du roussissement des feuilles ? Fais péter le jambon avant qu’j’te morde l’œil !

Car le porc est toujours là, lui, pour nous gaver de gras

Quand hors des parapluies on est pris sous les raz-….

De marée éprouvants des tempêtes de novembre

Plutôt que sous le vent des mouettes de septembre

Et déjà trois baleines m’ont donné tout leur ambre,

Puis j’ai crié Aline… et pissé dans ma chambre.

 

Veillée espiègle au pays du pissenlit volant : les carottes sont cuites.

Gelée de seigle, homélie du pis sanguinolent : les cars hots vont vites.

Mêlée à Bègles, au milieu des piques s’envole Laurent : l’trois-quart botte, irrite.

Visée de l’aigle, Ophélie épie, sans Guignol, lent, qui crachote ses frites.

 

 

 

Bon, tout ça pour dirrrre… rien. Ah si : y avait un concours et j’aimerais y participer par contumace temporelle de présence :

‘J’ai une fluxion à la phalange, voilà qui est bien fâcheux,

J’fume un pétard et tout s’mélange, j’oublie mon doigt piteux.’

 

 

Votre méch(oui)(ou peut-être ‘non’)ant docteur Petiot vous embrasse du fond de sa geôle colombienne dans laquelle il a échoué il y a de cela de longues semaines. Si vous vous sentez en reste et que votre cœur de patient tient encore grâce à un de ces fameux pontages dont j’ai le secret n’oubliez pas celui qui a rendu sa pérennité à votre santé : envoyez-moi des oranges, des rollex ou des effigies dorées du pape afin de me rendre la détention moins pénibles grâce à des trocs de confort avec mes geôliers (évitez d’envoyer de la coke,car d’une part il y a tout ce qu’il faut ici, et d’autre part les Colombiens, susceptibles, pourraient le prendre pour un affront sous la forme d’un rejet de leurs produits de terroirs et se venger sur ma médicale personne…).

 

Gérard assume donc la direction du cabinet avec les pleins pouvoirs et ne se presse, d’ailleurs, guère pour envoyer la rançon demandée par les FARCs en échange de l’ensemble de mes organes de mes structures osseuses, circulatoires et nerveuses, ainsi que de leur enveloppe de peau, d’adjectifs pileux et de cornes, dans un ordre me permettant de continuer de profiter de la fête de l’huma’ dès l’an prochain.

 

 

Aujourd’hui, comme hier, j’ai le secret espoir,

Que l’tapir des bruyère, apprivoisé dans l’noir,

Portera ma missive, traversant les forêts,

Jusqu’à Tananarive, chez Paul ou Pierre-André,

Et que par l’internet, puis la magie des ondes,

Mes mots à vous se jettent, puis envahiss’ le monde.

 

 

Saint serment des seins seulement, l’essaim seul ment, est-ce un Solman ?

Sincèrement,

Votre saint-esprit, Marcel Petiot.

 

Commentaires

  • Je.. mais qu'est ce que ?

  • Mazette, docteur, vous voila inspiré,
    Alors qu'à cette heure, je ne pense qu'à pioncer...

    Ho, mais voila que vous m'inspirez,
    Alors avec ma pierre je ponce, avec ma paire, je pionce...

    J'ai failli mettre "avec mon père" mais non, voyons c'est inimaginable...

    Je m'en réfère aux diktats du manque toxicomaniaque, tricotilophage, pour vous affirmer docteur que j'suis bien aise de retrouver votre illustre talent par ici bas.

    Joyeusement,

    Votre Entêtée, Anthéthé, Anthéaaaaa Moderrrrrrne

  • Comme le dit l'adage, ça fait plaize de faire plaize.
    A l'aise plaize !

  • ATTENTION COMMENTAIRE QUI N'A VOIR AVEC LE SUJET DE LA NOTE

    Bonjour !

    Pour nos 1 an, mon chéri et moi, on voudrai 365 commentaires, alors je me permet un peu de pub. mais pas de la pub agressive, c'est juste pour le défi..!

    Juste un petit "bravo" ou un ":)"... Please..

    Par ici : http://oranginal.hautetfort.com/archive/2005/11/07/1-an.h...

  • Ca me dépasse qu'on puisse encore lire "pour nos un ans", à cette époque d'évolution.

    Réfléchissez-vous mademoiselle ou préoccupez-vous juste d'afficher votre satané bonheur à la gueule des gens en faisant des fautes ?

    Allez, va, je m'en vais, mais avant je prend mon un sac à main et ma une bouteille d'eau, sinon je vais avoir de ces une soif ...

  • Qu'est-ce qu'il raconte lui ?

    Moi, ce qui me sidère, c'est qu'on puisse écrire, de nos jours "je prend" ! Tout le monde connaît, ici, son présent de l'indicatif ! "Je prends".

    Bonne nuit.

  • Au royaume des illettrés, le premier degré est roi.

    Je pense sincèrement que la faute à prends était dans la lignée de la phrase, Simon, un oubli programmé digne de ma génitrice, maintenant, il est clair qu'oublier une lettre à un mot si tant est que ce fut le cas, n'a jamais équivalu (oui, j'ai bien dit équivalu, parce que c'est comme ça que ça me plaît) à prononcer "à nos un an" sans s en plus ...

    Pfff qué misère ...

  • du calme mes doux agneaux... ne vous courroussez pas pour si peu sur ce blog pacifiste je vous en conjure.
    Vous allez finir par réveiller mon élevage de marsouins.

    Votre dévoué Docteur.

  • TOI TU FAIS PAS CH... ET TU RETOURNES A TES PROSTATES !!!!

    Noooooon je rigoooooole !!!

    Excusez moua docteur, je m'emballe comme un steak surgelé...

    Vous me prescrivez quelques calmants ?!!

  • Bon conclusion, on dit quoi ? Notre un an ? Nos 12 premiers mois ? Notre première année ? La forme orale a voulu que l'on dît "nos un an", mais sans préciser bien sur la présence ou pas du S du pluriel. Nous ne parlons pas le même français, voilà tout. Je n'ai aucun problème Barbara avec ton "équivalu", autant qu'il ne faudra rien dire de mon "dît", subjonctif imparfait. Sur ce, bonsoir messieurs les docteurs, et la famille truc.

  • T'es un fameux Simon !

    Je suis pas sûre que la forme orale accepte "nos un an", elle le tolère à peine, je crois même.

    On dit "notre premier anniversaire" c'est joli ça. Ou sinon "notre année" mais ça fait un peu prétentieux, on croit que t'es devenu maître du monde cette année (ooooh mais ça me plairait ça !!).

    Binuit

  • Binuit c'est jouliii.
    C'est bisou+bonne nuit ?

  • ui

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