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Bulot bien lavé, fête du slip assurée

  • poésie estivale

    La chaleur qui s'émane de mes fesses par cette chaleur étouffante,
    Me fait dire que je n'aimerais pas me réincarner en fauteuil de salle d'attente...

    Docteur Pangloss.


    (extrait du recueil de poêmes "moiteur tropicale et autres déconvenues pubiennes" - aux éditions du loukoum farceur).

  • Norbert, un mec sympa...

    "Joie de vivre, bonheur, exaltation, que ne donnerai-je pour une énième palpation.
    Soyez pour moi Docteur, la présence rassurante d'un tracteur, la caresse suave du diesel, ce je ne sais quoi qui me donne des ailes.
    Dans l'étable où je travaille, point de boeuf, d'agneau ou de gousse d'ail, juste votre portrait sous le vitrail.
    J'aimerais être votre chose, surpasser toutes mes névroses et guérir de ma légionélose.
    Docteur Pangloss, votre blouse me donne le blues. je souhaite quitter mes bouses et vous accompagner à l'une de vos thouses.
    Comme vous le dites si bien: "Une parthouse et tous sur l'un!!" Ah Docteur vous êtes si drôle, et vos blagues forment une farandole...
    Mousquetaire des temps modernes devant vous je me prosterne comme la ménagère de moins de 50 ans devant Stéphane Bern.
    J'aimerais être autre chose, avec vous être en osmose, et qu'au creux de mon oreille vous me glissiez que je n'ai pas mon pareil, pour m'occuper de votre appareil..."

    Amoureusement, Norbert...

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    Ceci chers patients est un exemple de ce qu'il est vain de tenter avec moi. Cette lettre m'a été envoyée par Norbert, paysan dans le pas de calais.
    Sachez que je n'ai rien contre vous chers paysans du pas de calais (ou de quelque autre contrée du globe d'ailleurs)... mais en règle générale, je ne suis pas très barbes broussailleuses et bottes crottées... navré.
    Bien que votre collection de moissonneuses batteuses m'ait fortement intéréssé, je suis au regret de décliner votre invitation à la prochaine orgie transrégionale qui aura lieu dans la salle des fêtes de Pernuy en Guelay le 15 décembre prochain.


    Votre dévoué Docteur Pangloss.


    ps: attardez vous dans notre nouvelle rubrique "La Bibliothèque idéale". Vous y trouverez certainement de superbes idées cadeaux pour Noel

  • Poésie d'un zizi poête assis sur son transat.

    Marsouin volupteux aux sourcils broussailleux, fier destrié au cul crotté, venez dans mon chateau vous délecter d'un bon gateau...
    La princesse dort à poings fermés dans le lit du fermier, binant ses fesses non sans caresses.
    Le manoir est grand, entouré de chênes laissant choire moultes glands sur le parterre de gazon de mon voisin Félicien.
    Un côté soyeux, un côté rêche, le poil bien gras dans tous les cas, et du sebum dans les mêches; c'est comme celà qu'il vient à moi tous les matins, feignant de ne pas remarquer la tranche de lard collée sur mon veston.
    Je suis heureux d'être son ami, de comparer mon zizi avec le sien... et chaque jour sur le sofa, de faire pouetpouet caca. Non, cette personne n'est pas un homme, c'est Theresa qu'elle se nomme...

    à suivre.

    Gérard Pangloss, médecin traitant, et poête de talent.

  • Ratatouille à tous les étages

    La convalescence est longue dans mon bungalow 'Hilton' niçois, grâce au ciel des amis de tous les horizons viennent me voir régulièrement.

     

    Hier encore, mon ami Sauveur M'Babane me racontait "la vie t'épidante qu'il menait ent'e la naissance de sa société d'impo't/expo't,con*, et celle de ses jumeaux, Martial et Bonnaventure, f'aîchement a''ivés de leu' vent'e mate'nel natal", puis m'expliqua ensuite que dans son pays on aimait et on craignait beaucoup les fées qui accompagnent non seulement hommes et femmes tout au long de leur vie mais qui habitent aussi des lieux ou des objets aux côtés des esprits.

    Devant ma perplexité et mon ignorance totale du sujet, il entreprit donc d'éclairer ma lanterne :

    "Quelques semaines avant la naissance, con, la famille de la mè'e vient donner ses veux pou' que l'accouchement à veni' se passe dans la liesse et que le futu' enfant ait de l'appétit, en lui souhaitant un 'Gonzague**, six dents'.

    Puis, juste ap'ès l'heu'eux événement, la famille toute entiè'e va attend'e la venue des fées et p'épa'er du thé pou' chacune d'elles.


    Malheu'eusement, con, sans échog'aphie, on n'avait pu p'édi'e la''ivée de deux ga'çons d'un coup et une équipe beaucoup plus nomb'euse de fées (les fées fonctionnent aux 35 heu'es !) se pointa.
    Elles étaient dix pour seulement huit tasses et la fée n'est pas p'éteuse c'est là son moind'e défaut.

    T'op de fées, con... dix thés ! 

    Fachées, celles qui devaient appo'ter l'auguste eau, la pigne et le hochet remportè'ent leu's p'ésents.
    Les aut'es maudi'ent mes enfants pou' qua'ante ans, con, et ma belle-mè'e pa'tit d'un 'i'e dément en c'iant à sa fille qu'ap'ès avoi' 'até son ma'iage elle m'avait quand même laissé le champs lib'e pou' saboter la naissances de sa p'ogéniture."

    Sauveur était déçu et je me suis endormi,                


     Marcel.

     

     

     


    *Sauveur a vécu longtemps à Marseille et son langage en garde une teinte fleurie baignée dans l'huile d'olive.

    **esprit de la cuisine, de la quiche lorraine et du foyer, protégeant les enfants, les cuistots et la maison.