Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

c'est n'importe quoi! et je ne cautionne pas!

  • Ode à Nelson Monfort.

    La luxure n'étant pas mon fort, je m'en vais rejoindre Nelson Monfort. Il est grand, il est fort, il sent le roquefort et au lit ne fait guère d'efforts. C'est pour me plaire que de ne pas avoir à faire à son sphincter.
    Sous la couette, entre deux tartines de rillette, il me prépare sur le réchaud quelques paupiettes, du rôti, du gigot, de la blanquette.
    Nelson Monfort, ténébreux conquistador des interviews, amateur d'André Rieu et de Danielle Evenoux, tu es l'amant idéal, un mari peu cérébral (tes amis t'appellent Chantale).
    Nelson, tu fais les quiches comme personne, tu vas toujours répondre à ma place quand sonne le téléphone.
    Nelson, petite bestiole dévergondée, boutentrain éberlué, créature évaporée, ce n'est pas la science qui t'étouffe, tu te complais dans l'esbrouffe, et tes myriades de postillons négligemment éparpillés sur ton micro multicolore, sont comme des pétales d'amour sur le crâne de Mouss Diouf.
    Nelson, tu aimes la vie, et elle te le rend bien, donnant à tes cheveux ébourriffés les teintes les plus osées.

    Gérard Pangloss, adorateur secret de Nelson Monfort.