Le coca cola me colle à la peau,
je ne puis décemment pas le couper à l'eau.
Quand le coca pétille, on a le zizi qui frétille,
Quand on saisit une paille, autour de notre sexe elle s'entortille.
Quand en myriades les bulles jaillissent, notre bouche incapable de les maîtriser se dit que le vilain limonadier n'en a que faire et les gaspille...
Soudain, je vois cet homme à l'oeil torve affalé au fond du bar, shweppes éventé, regard belliqueux, qui m'observe envieux tremper mes lèvres et mon pénis dans mon breuvage béni des dieux.
Il maugréé, il s'égosille, je lui dis de ne pas s'époumoner pour des broutilles.
Ses yeux s'éteignent, les miens pétillent... merveilleuses petites bulles qui dans mon verre, dansantes et joyeuses, pululent et fourmillent;
Pour tenter de calmer ce pauvre homme, je range mon sexe et me rhabille...et j'entame ma minable prestation avec un micro de pacotille.
200 décibels de larsen dans les enceintes crasseuses de ce vieux rade, je m'adresse à mon alter sodaphile:
"Quand par mégarde nous confondons notre bouche avec notre postérieur, la vilaine paille, coquine va se loger à l'intérieur."
"Vous savez...s'asseoir sur une paille peut provoquer quelques entailles aie aie"...
Je lui montre alors mes fesses, et je sens à son air qu'il me trouve louche. j'ai alors fait fuir une dizaine de clients (à la louche).
Cul nul sur le bar, je dansais pour faire pleuvoir du soda américain de couleur brune... quand je sentis soudain une main habile me saisir très fort par les ...
la suite? le black out total chers clients, je me suis réveillé à l'asile de fous...
Marcel mon cher confrère m'a heureusement sorti de là moyennant une caution assez copieuse et... et autre chose de moins avouable.
Cordialement, votre pétillant Docteur Pangloss.