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Ode à Nelson Monfort.

La luxure n'étant pas mon fort, je m'en vais rejoindre Nelson Monfort. Il est grand, il est fort, il sent le roquefort et au lit ne fait guère d'efforts. C'est pour me plaire que de ne pas avoir à faire à son sphincter.
Sous la couette, entre deux tartines de rillette, il me prépare sur le réchaud quelques paupiettes, du rôti, du gigot, de la blanquette.
Nelson Monfort, ténébreux conquistador des interviews, amateur d'André Rieu et de Danielle Evenoux, tu es l'amant idéal, un mari peu cérébral (tes amis t'appellent Chantale).
Nelson, tu fais les quiches comme personne, tu vas toujours répondre à ma place quand sonne le téléphone.
Nelson, petite bestiole dévergondée, boutentrain éberlué, créature évaporée, ce n'est pas la science qui t'étouffe, tu te complais dans l'esbrouffe, et tes myriades de postillons négligemment éparpillés sur ton micro multicolore, sont comme des pétales d'amour sur le crâne de Mouss Diouf.
Nelson, tu aimes la vie, et elle te le rend bien, donnant à tes cheveux ébourriffés les teintes les plus osées.

Gérard Pangloss, adorateur secret de Nelson Monfort.

Commentaires

  • bravo mon cochon !

    voila un petit poeme :

    Mal incurable ou mâle incurable, le mal-être curète l'urètre, comme un bal à Melun, triste et marron, comme une bouse ou un étron.

    Ma amour, mon chagrin, mon gratin, mon vagin, mon emmental fondu, mon hyperbole, tu exhaustes ma vie, tel un crottin de Chavignol. Bécasse tantôt pochasse, tantôt besace, j'aime ta concavité salasse.

    De mes doigts je veux faire de toi mon Tatayé. Ma petite poupée emboîtée. Ma désarticulée dépravée.

    C'est en secret que les curés se récurent la tige, moi c'est avec ostentation et sans retenue que je veux te sentir le cul. Mon adorable bénitier, en ton bassin je veux faire trempette, pour devenir ta rainette.

    Faisons un câlin cahin-caha, roulons-nous dans les bras, ton charme centrifuge est le plus puissant des vermifuges, tu me vides de mes anciennes amours, et les remplace par ton doux velours.

    Tu es délicieuse, adorablement vicieuse, tu es une généreuse. Dans ta cuisse on fait des malices, dans ton dos, on dit des gros mots. Tout contre tes yeux, on ne peut qu'être heureux

    ---

    A coté de ça, Baudelaire y peut aller se faire foutre. Blaireau va.

  • Cher Julien, ce poême vaut autant par ses rimes riches que par son imagerie dadaesque. Un pur joyau de volubilité ciselé par une plume authentique.
    Merci pour cet instant résolument bonheur, résolument quiche aux poireaux.

  • c'est beau c'est magnifique j'ai envie de pleurer.
    Je... mais qu'est ce qu'il nous arrive ?

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