La vie au "grand art",
Quelle délivrance, quel panard...
Joie et bonheur pour le sphincter,
Quel délice de se nourrir dès le réveil d'un bol d'humus, de vers de terre...
De faire caca près d'un ruisseau entouré de verdure,
D'avoir le temps de se dire "c'est mou? c'est dur?"...
Observer son oeuvre et l'imaginer au Gugenheim ou à la Tate,
Ne plus être contraint de couler des bronzes à la hâte...
respirer à pleins poumons, fléchir les jambes, pousser énergiquement,
Pour réaliser ce genre de prouesses, pas besoin d'être un artiste ou d'avoir du talent...
Il suffit d'être à l'écoute de la nature, des éléments,
Elle vous le rend bien et fait de vous un génie assurément...
Regardez ces monticules ça et là disposés,
près d'une fourmilière, d'un potager...
Installation éphémère et idyllique,
à condition de ne pas avoir la colique...
et tous les paysans médusés, qui au début vous regardaient d'un mauvais oeil,
batifoleront à leur tour dans les herbes hautes et démouleront à leur tour en oubliant leur orgueil...
Commentaires
Je ne peux qu'être admiratif à propos de cette synthèse qui aborde ces instants si particuliers qui nous propulsent à l'infini de l'esthétique dans une expérience d'action naturelle menée au sein d'un écrin de verdure et bercé par le flot doux et régulier d'un ru cheminant non loin à travers les arbres denses d'une forêt verdoyante.
Gérard, t'as-t-il fallu interviewer plusieurs milliers de personnes pour arriver à cette conclusion dont l'universalité ne fait aucun doute ? Ou bien est-ce une soirée trop arrosée qui par un blocage des toilettes importun ce soir de grand envie, t'as poussé à sortir dans le jardin de tes hôtes, à dégraffer pantalon et bretelles pour te délester entre un cagibi de jardinier et la balançoire des enfants ravivant tel la madeleine à Proust, les scènes si intenses de ta jeunesse scout ?
En tout cas bravo... Et encore merci de faire tout ce que tu fais pour que ces vérités quotidiennes soient dites.
c'est donc vous qui donnez cette saveur toute particuliere a mon pot au feu....
Ces légumes seraient plutôt conseillés pour cuisiner une daube.
Ne me remerciez pas.
(et bien sûr, je ne ferai aucune blague sur la madeleine de Prout. Bien sûr)
En tout caca, faut être un virtuose du sphincter pour faire d'un tel moment un chef d'oeuvre à couler dans le bronze...
( Conseil : ne jamais faire confiance à un marmithon pour une daube )
Hmmmmm...
et s'essuyer avec les herbes qui piquent....
Oui.