Aaah Gérard mon frêre, mon ami, mon ex-codétenu...
Que te voilà empli d'un marasme nouveau qui donne aux battements de ton coeur cette surdité lourde de mauve pendant ces froidures effilées qui transpercent nos corps chemin faisant sur les routes de l'apoplexie.
Mais je me retrouve en fait encore plus dérouté dans cette tempête de cif qui me nettoie le plexus.
Est-ce que l'otarie ? mais est-ce que l'aut' a ri ? Je ne saurais répondre à ces questions pourtant déjà posées... déjà pesées dans le passé des limbes aquatiques, autant que dans ce présent au faciès déroutant.
"Grounch !" fit la moufette pétant à hue et à dia ses humeurs glandulaires à l'approche du nain de jardin qu'elle prend déjà pour l'amant d'un futur noir et blanc, dans cette saison encore improbable.
Je me permet de citer ce poème de Gustave Andreiev,
"
Ode à Jeannot
Jeannot lapin naquit à l'age de 12 ans,
Ses parents, ses amis,
Voyant qu'il aimait la campagne,
L'envoyèrent en prison,
Grâce au truchement d'amis sûrs
Et de celui de deux policiers,
Corrompus au génépi (de vache).
Amusé par son infortune, poli,
Il fit la connaissance de gitans sympathiques,
Qui lui enseignèrent les ficelles
Du flamenco gominé, (J'ai vu passer un gominet)
Artisanat des sens
Qui fait brûler les êtres
De cette vive flamme
Réveillant jusqu'à l'âme
Et, comme chacun le sait
Nos bleus côtés champêtres.
"
En attendant les neiges éternelles je vais peut-être reprendre un peu de fromage aux noix.
Où suis-je ? Que sont ces étrusqueries qui m'entourent, et ces poussières chaudes virevoltant ça et là tels les papillons d'un champs d'épis de blé et s'il vous plait, privé de toute forme d'abruti-grenouille 'y retournant' en quête d'ovomaltine.
Ma cervelle se gangrène au rythme des piaillements du rouge-gorge qui cuicuite après toute une nuit passée à se saoûsaoûler.
Ce véléda bleu, qui tantôt me servait à marquer les fesses de vieux bientôt largement dégraissés ou encore le ventre de ces mères bientôt césarisées, m'est-il si fidèle qu'il vole à l'instant d'entre mes doigts pour se nicher en marge des arrières de cette commode si lourde ? Rrrrrrrrraaaaaaaaaa.
Guronsan ? Guronsan !?! Où es tu Guronsan ? Je te cherche partout. Tu t'es cachééé, vilain !
Ah... j'entend sonner la cloche... C'est l'heure de la promenade... Peut-être que nous irons jusqu'au banc d'en bas aujourd'hui... Mon dieu mais cette odeur, ce souffre poivré mélangé à des patchoulis nouèèèèèèèèèrs !!
C'est Dame Picuuure !... Enfer, me voilà fait.
Marre, selle... Petiot.
Commentaires
Tenez le cou, serrez-
-les fesses, c'est bien-
-tôt la fête, soirées de cu-
-ites ou itou lalalaitou.
Hé ben c'est qu'elle est longue c'te note ... excusez moi, je déserte, c'est qu'il y en a qui bossent pour de vrai, voyez vous, y'en a qui passent pas leur temps à dire qu'ils bossent, puisqu'ils le passent à bosser... enfin bref (je me comprends) et ceux là ben ils ont pas le temps pour les notes de 12 pages, ceux là, pas plus que pour les commentaires d'ailleurs et ...
Enfin bref...