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  • "Le Noel magique de la sécu".

    Bonjour chers malades aux gorges chargées de morves automnales et de glaires jaunâtres...

    Vous n'êtes pas sans savoir que vos Docteurs préférés préparent Noel avec beaucoup d'acharnement afin de faire de cette période de l'année un moment magique qui laissera dans le coeur de celles et ceux qui viendront la fêter en notre compagnie, un des meilleurs souvenirs de leur vie...
    Si vous êtes de dignes patients vous devez bien évidemment savoir que chaque année, Le Docteur Petiot, Josiane notre secrétaire, et moi-même accueillons nos plus fidèles malades dans notre salle de prestige, une salle que vous connaissez bien puisqu'il s'agit de la salle d'attente où vous venez vous entasser régulièrement.
    Cette sublime salle d'attente lambrissée dans laquelle vous flatulez, toussez, crachez sans vergogne. Ce bel espace restreint à l'air vicié.
    Vous, dont les visages nous sont si familiers que l'on pourrait vous tutoyer si notre rang ne nous interdisait cet écard, nous souhaitons votre venue.
    Vous qui creusez le déficit de la sécu; vous qui remplissez nos poches et nous permettez d'aller entasser nos maisons de biblots moches et hors de prix made in Habitat; vous qui nous encouragez par vos visites répétées et lucratives à flamber au casino de Deauville; Vous que nous arnaquons depuis des années en vous vendant des saloperies inutiles, des bouquins stupides, des gadgets qui se déglinguent au bout d'une semaine...
    Un grand merci!

    Vous tous êtes invités dans la joie et la bonne humeur à la 5ème soirée "Le Noel magique de la sécu".
    Cette soirée inoubliable aura lieu le 23 décembre à 20h30.
    Au programme : Un superbe banquet préparé par les soins de Josiane qui pour l'occasion revêt son tablier pour vous préparer ces mets exquis(*),
    - Buffet froid : charcuterie, cornichons, rillettes, salsifis, céleri rémoulade, endives en salade, poireaux vinaigrette, rollmops.
    - Buffet chaud : rôti de porc, carottes vapeur, champignons bouillis, chou de bruxelles.
    - La farandole des desserts : crême dessert vanille, biscuits maisons, cerises au sirop.
    - Vins fins : Beaujolais nouveau (d'il y a deux ans).
    Un orchestre péruvien jouant habituellement dans le métro viendra assurer l'ambiance musicale (boules Quies fortement recommandées).

    Tarif unique : 50 euros par personne (remboursé par la sécu).

    Je vous conseille vivement de réserver dès maintenant votre soirée afin de ne pas avoir de mauvaises surprises...les places sont limitées. Clôture des réservations le 10 décembre à minuit (dans la limite des places disponibles).
    Hotline : 0825 05 2005 (5 euros / min).

    Nous serons bien entendu au rendez-vous pour dédicacer tous nos livres et arnaques en tous genres...
    Bon, je préfère quand même vous prévenir qu'on ne restera qu'une petite demi-heure, on a des choses un peu plus fun à faire que de taper la causette à des vieilles ménopausées.

    à très bientôt.
    Gérard Pangloss et Marcel Petiot.



    (*) Un grand merci à Jean-Luc des restos du coeur, que nous avons réussi à corrompre pour qu'il nous vende à bas prix des denrées avariées qui feront votre bonheur.

  • Norbert, un mec sympa...

    "Joie de vivre, bonheur, exaltation, que ne donnerai-je pour une énième palpation.
    Soyez pour moi Docteur, la présence rassurante d'un tracteur, la caresse suave du diesel, ce je ne sais quoi qui me donne des ailes.
    Dans l'étable où je travaille, point de boeuf, d'agneau ou de gousse d'ail, juste votre portrait sous le vitrail.
    J'aimerais être votre chose, surpasser toutes mes névroses et guérir de ma légionélose.
    Docteur Pangloss, votre blouse me donne le blues. je souhaite quitter mes bouses et vous accompagner à l'une de vos thouses.
    Comme vous le dites si bien: "Une parthouse et tous sur l'un!!" Ah Docteur vous êtes si drôle, et vos blagues forment une farandole...
    Mousquetaire des temps modernes devant vous je me prosterne comme la ménagère de moins de 50 ans devant Stéphane Bern.
    J'aimerais être autre chose, avec vous être en osmose, et qu'au creux de mon oreille vous me glissiez que je n'ai pas mon pareil, pour m'occuper de votre appareil..."

    Amoureusement, Norbert...

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    Ceci chers patients est un exemple de ce qu'il est vain de tenter avec moi. Cette lettre m'a été envoyée par Norbert, paysan dans le pas de calais.
    Sachez que je n'ai rien contre vous chers paysans du pas de calais (ou de quelque autre contrée du globe d'ailleurs)... mais en règle générale, je ne suis pas très barbes broussailleuses et bottes crottées... navré.
    Bien que votre collection de moissonneuses batteuses m'ait fortement intéréssé, je suis au regret de décliner votre invitation à la prochaine orgie transrégionale qui aura lieu dans la salle des fêtes de Pernuy en Guelay le 15 décembre prochain.


    Votre dévoué Docteur Pangloss.


    ps: attardez vous dans notre nouvelle rubrique "La Bibliothèque idéale". Vous y trouverez certainement de superbes idées cadeaux pour Noel

  • Ode à Nelson Monfort.

    La luxure n'étant pas mon fort, je m'en vais rejoindre Nelson Monfort. Il est grand, il est fort, il sent le roquefort et au lit ne fait guère d'efforts. C'est pour me plaire que de ne pas avoir à faire à son sphincter.
    Sous la couette, entre deux tartines de rillette, il me prépare sur le réchaud quelques paupiettes, du rôti, du gigot, de la blanquette.
    Nelson Monfort, ténébreux conquistador des interviews, amateur d'André Rieu et de Danielle Evenoux, tu es l'amant idéal, un mari peu cérébral (tes amis t'appellent Chantale).
    Nelson, tu fais les quiches comme personne, tu vas toujours répondre à ma place quand sonne le téléphone.
    Nelson, petite bestiole dévergondée, boutentrain éberlué, créature évaporée, ce n'est pas la science qui t'étouffe, tu te complais dans l'esbrouffe, et tes myriades de postillons négligemment éparpillés sur ton micro multicolore, sont comme des pétales d'amour sur le crâne de Mouss Diouf.
    Nelson, tu aimes la vie, et elle te le rend bien, donnant à tes cheveux ébourriffés les teintes les plus osées.

    Gérard Pangloss, adorateur secret de Nelson Monfort.

  • Les feuilles mortes se ramassent à la pelle (à tarte).

    Bonjour chers patients.

    Bon, je pense avoir trouvé une super idée pour lutter contre la spirale délétère de ces automnes emprunts de fiels mortifères qui font défiler dans notre cabinet des viocs souffreteux pleins de glaires, de miasmes et autres purulences de la zone ORL.
    Mon idée, c'est de faire des gateaux, des soupes, des tartes, des gratins, des consommés... de feuilles mortes. ça mettra une super ambiance chez vous quand vous recevrez vos invités, dans votre boite, ou quand vous rendrez visites à vos ancêtres mourants.
    Ben oais, on sous estime les qualités gustatives inouies de certaines feuilles qui jonchent nos trottoirs crottés; et puis les feuilles mortes y'en a plein en cette saison. c'est tout bénef.

    -avantage n°1: les goûters c'est bien parce que pour peu que vous fassiez péter la bouteille de cidre, vous pouvez saouler la secrétaire et lui tater les fesses dans un moment de nostalgie imbibée... bref
    -avantage n°2: les feuilles mortes c'est pas cher, c'est durétique, et ça contient un tas de vitamines et d'oligo-éléments.
    -avantage n°3: y'a plein de recettes différentes, donc on rompt avec la monotonie culinaire et gustative.
    -avantage n°4: les feuilles mortes contiennent des enzymes beta osmosis b47 qui permettent un meilleur flux fécal et de ce fait, un confort retrouvé au niveau des selles matinales.
    -avantage n°5: vous facilitez le travail des balayeurs.

    En espérant vous avoir convaincu...

    Un livre de recettes à base de feuilles mortes et un second à base de rognons d'oies hongroises; compilées par Marcel et moi-même sortiront courant 2006 aux éditions du Marsouin Rose.

    Votre Docteur dévoué et riche en goût.
    Gérard Pangloss.

  • Torseurs, tenseurs… Et ta sœur !?

    Jeudi matin, à l’heure où à l’ordinaire les gouttes de rosée règnent encore, tapissant de cette fraîcheur brillante les étendues herbeuses du domaine attenant au cabinet, les nuages par un coquin hasard avaient décidé de priver de lumière des champs plus boueux que verdoyants.

     

    Incroyable mauvais temps !

     

    S’il est propice aux nostalgies de toutes sortes je ne vous apprendrais pas qu’il l’est aussi aux lombalgies automnales atteignant en ce milieu de saison la gente sénioriale qui s’était, de ce fait, entassée cahin-caha dans une salle d’attente claire et chaleureuse certes, mais aux velux sous-employés, conséquence d’une avarice atmosphérique de rayons solaires.

     

    Giovanni Giuseppi le père du charcutier, me confiait ainsi, alors que j’écoutais les sifflements geignants fruits de son asthme légendaire, que :

     

    « Hier déjà… Le dos qui crie un peu, vous savez, comme des pointes, mais pas tout le temps… et dès que je bouge c’est la catastrophe, la douleur se propage, et je peux plus rien faire. Ca c’est le mauvais temps vous savez… Hier soir je le sentais déjà arriver… »

     

    En rédigeant ma cinquième ordonnance de Voltarène (Claude), j’en vins à douter de la réelle utilité de mon action, qui, pour soulager le mal cyclique d’un vieux patient se limitait à quelques paroles rassurantes suivi d’une prescription de l’antalgique susmentionné. Alors que mon esprit errait entre le rêve d’une machine de type ‘à sous’, je veux dire par là munie d’un bras tournant actionneur de promesses, qui,  en disant quelques phrases stéréotypées de bienveillance active, enverrait des comprimés de Voltarène à son vieil utilisateur les jours de mauvais temps, et celui, à cent mille lieues de là qui me verrait organiser une sorte de ‘secrétaire académie’ qui permettrait au moyen d’un concours cabinet-réalité d’élire une nouvelle secrétaire pour ce lieu de soins, je fus bientôt happé par une particularité de l’anatomie de mon patient : une sorte de kyste violacé en forme de croissant encadrait la partie inférieure de son aisselle gauche !

     

    D’abord surpris de ne pas avoir remarqué cette singularité auparavant, je le fus encore bien plus par sa surprenante homomorphie avec une autre que je connaissais fort bien, mon éminent collègue le docteur Pangloss ayant approximativement la même saugrenuité épidermique bien que dans des coloris moins prononcés, au même endroit de l’abdomen.

    Si je n’en laissais rien paraître, j’avoue que cette découverte me laissa quelque peu décontenancé, mais, peu après le départ de mon patient, dépassant ma perplexité, je décidais sur un coup de tête des plus absurdes, de le prendre en filature. Trouvant le plus stupide des prétextes pour justifier mon départ, en l’occurrence celui d’une intervention chez un patient extrêmement souffrant, je m’échappais du cabinet par derrière, laissant à Josiane le soin d’expliquer au groupe de vieillards souffreteux l’impossibilité de les recevoir.

     

     

    Après avoir bondi à travers les fourrés puis coupé à travers champs, faisant fi des conséquences calamiteuses que pourraient avoir un tel comportement sur mes chaussures en croco, je retrouvais la trace du père du charcutier, qui, entre parenthèses avait lui aussi défendu la bannière de la saucisse et de la tripaille en son temps, marchant d’un pas tranquille vers le cœur du quartier.

     

    Reprenant mon souffle, je le suivais en maintenant une distance suffisante entre nous afin qu’il ne se rende point compte de ma présence. Après avoir parcouru trois cent mètres je le vis entrer dans un local de reprographie ; peu après, il en sortait une chemise cartonnée sous le bras. Il reprit son chemin qui le mena rapidement vers la pharmacie du coin-coin, tenue par Alfred et Ginette Canard à qui je dédicace ma prochaine opération d’appendicectomie, soit dit en passant.

     

    Sortant le sourire aux lèvres, Giovanni Giuseppi accéléra un peu la cadence de son pas et j’en vins à m’émerveiller des prodiges de l’effet psychologique que pouvait engendrer le seul achat du remède à ses douleurs. En même temps je me demandais quelle mouche avait bien pu me piquer pour que j’agisse aussi sottement dans la poursuite totalement dépourvue d’intérêt et encore plus de sens (!) d’un vieux patient heureux d’avoir acheté ses médicaments, et qui de plus serait certainement surpris voire méfiant ou plus sûrement inquiété si je me signalais à lui pour lui faire part de ma préoccupation de son originalité dermique, commune à Gérard.

     

    Quel était l’objet réel, de ma démarche ? Je m’avouais n’en rien savoir… Mais au fond de moi je pensais :

    « As-t-il un lien de parenté avec Gérard ? Sont-ils Gérard et lui membre d’une secte obscure – à caractère charcutatoire ? – dans laquelle les adhérents se mortifient l’aisselle ? Auraient-ils été victimes du même tortionnaire Serbe pendant des vacances en Croatie qui auraient mal tourné au détour des événements fâcheux qui obscurcirent la vie de tant de Slaves à la fin du siècle dernier ? »

     

    Reprenant le fil du réel je laissais mon esprit, alourdi de questions sans réponses plus absurdes les unes que les autres, à ses vagabondages, pour constater que pendant mes divagations, Giovanni Giuseppi sortait de sa troisième pharmacie de la matinée d’un pas maintenant alerte avec l’air guilleret de l’Aubagnais qui viendrait de produire le carreau décisif sur une boule cernée, en finale de la Marseillaise de pétanque.

     

    Chargé d’un nouveau sac à la croix verte caractéristique, qu’il eut tôt fait d’engloutir sous son manteau informe, mon charcut’man en retraite repris le cours de sa marche vers la place du marché. Surpris et perplexe je commençait à douter de la sincérité de ses maux, comprenant d’un coup que le bougre avait reproduit son ordonnance et maintenant se chargeait d’une cargaison de Voltarène dépassant tout entendement ou du moins la dose prescrite pour sa seule et vieille personne.

     

    M’interrogeant sur son honnêteté j’en vins à reconsidérer complètement la relation établie avec lui, en restant sans m’en rendre compte dans ma posture d’espion de vieux et sans agir autrement qu’en le suivant répéter encore son petit manège avant de le voir soudainement grimper sur un scooter pour m’échapper sans même s’apercevoir de mon désappointement exacerbé de curiosité.

     

     

    (… du sustèïnse…)

     

     

    à suivre, le ventre noué par l’angoisse,

     

     

     

    votre Petit Agent Petiot .

  • Une femme au goût de fesse.

    Quand le loukoum me coupe la chique, que la soucoupe me passe sous le nez, c'est mon tea time qui ironise, et me voilà bras dessus, bras dessous avec Denise... Deux qui la tiennent, trois qui l'anisent...
    Denise, déesse de Venise, Vestale peu soumise qui m'entrainant au casino me fait doubler la mise. pour ses beaux yeux, ma vie s'enlise...et sous mes yeux, de grosses valises.
    Denise... Une mignardise, une gourmandise, une friandise une belle sottise... Une belle enflure, et dans mon coeur une éraflure.
    Denise, tu m'as blessé. Je suis diminué et tout meurtri et j'ai dans la bouche un arrière goût de fesse.
    Oui Denise, tu sens la fesse, tu sens les fesses... et ce parfum qui au début était comme une caresse fait aujourd'hui ton malheur et ta détresse...Car cette odeur de fesses, je ne puis plus la supporter, et pour celà j'ai changé d'adresse...Adieu Denise, adieu mon loukoum des îles, ma biche, mon pistil. Mon tea time m'attend, maintenant j'aime les hommes et Jonathan.
    John!!!! Attends!!!!

    Votre Docteur Pangloss s'excuse de cette note navrante.

  • Méchoui Party (mais choui rovonou oun péti po)

     


    Au crépuscule d'une cérémonie de remise des Duteil Awards 2005, je viens m'inscrire en faux à l'apogée de l’ignorance d’une conception immaculée de poésie franchouillarde. Peut-être…

     

    Où sont les rauques orques et les matois putois ? Je ne saurais le dire en de si tristes heures : les nuits tombent si vite qu’elles ravissent la volonté des laborieux en même temps que les lumières célestes qui sans leur donner éclairage peinent déjà tant à les chauffer dans cet automne étiolé par l’indicible doute des compromis végétaux dicté par la nature, autant qu’espérant tôt… retrouver ses voilures de ces blancs purs et doux dont les eaux nous recouvrent quand vient à reneiger et qu’en amas d’cristaux elles aiment s’amonceler.

     

    Qu’espérer de si bon du roussissement des feuilles ? Fais péter le jambon avant qu’j’te morde l’œil !

    Car le porc est toujours là, lui, pour nous gaver de gras

    Quand hors des parapluies on est pris sous les raz-….

    De marée éprouvants des tempêtes de novembre

    Plutôt que sous le vent des mouettes de septembre

    Et déjà trois baleines m’ont donné tout leur ambre,

    Puis j’ai crié Aline… et pissé dans ma chambre.

     

    Veillée espiègle au pays du pissenlit volant : les carottes sont cuites.

    Gelée de seigle, homélie du pis sanguinolent : les cars hots vont vites.

    Mêlée à Bègles, au milieu des piques s’envole Laurent : l’trois-quart botte, irrite.

    Visée de l’aigle, Ophélie épie, sans Guignol, lent, qui crachote ses frites.

     

     

     

    Bon, tout ça pour dirrrre… rien. Ah si : y avait un concours et j’aimerais y participer par contumace temporelle de présence :

    ‘J’ai une fluxion à la phalange, voilà qui est bien fâcheux,

    J’fume un pétard et tout s’mélange, j’oublie mon doigt piteux.’

     

     

    Votre méch(oui)(ou peut-être ‘non’)ant docteur Petiot vous embrasse du fond de sa geôle colombienne dans laquelle il a échoué il y a de cela de longues semaines. Si vous vous sentez en reste et que votre cœur de patient tient encore grâce à un de ces fameux pontages dont j’ai le secret n’oubliez pas celui qui a rendu sa pérennité à votre santé : envoyez-moi des oranges, des rollex ou des effigies dorées du pape afin de me rendre la détention moins pénibles grâce à des trocs de confort avec mes geôliers (évitez d’envoyer de la coke,car d’une part il y a tout ce qu’il faut ici, et d’autre part les Colombiens, susceptibles, pourraient le prendre pour un affront sous la forme d’un rejet de leurs produits de terroirs et se venger sur ma médicale personne…).

     

    Gérard assume donc la direction du cabinet avec les pleins pouvoirs et ne se presse, d’ailleurs, guère pour envoyer la rançon demandée par les FARCs en échange de l’ensemble de mes organes de mes structures osseuses, circulatoires et nerveuses, ainsi que de leur enveloppe de peau, d’adjectifs pileux et de cornes, dans un ordre me permettant de continuer de profiter de la fête de l’huma’ dès l’an prochain.

     

     

    Aujourd’hui, comme hier, j’ai le secret espoir,

    Que l’tapir des bruyère, apprivoisé dans l’noir,

    Portera ma missive, traversant les forêts,

    Jusqu’à Tananarive, chez Paul ou Pierre-André,

    Et que par l’internet, puis la magie des ondes,

    Mes mots à vous se jettent, puis envahiss’ le monde.

     

     

    Saint serment des seins seulement, l’essaim seul ment, est-ce un Solman ?

    Sincèrement,

    Votre saint-esprit, Marcel Petiot.

     

  • RÉSULTATS (poil au tas).

    Bonjour à toutes et à tous.
    Je suis ravi, ravi, ravi (de la crêche) que vous ayiez accepté de participer à ce concours stupide.
    Les lots étant bien maigre, je pensais que personne ne voudrait perdre son temps dans de si futiles activités...je me suis donc trompé.
    Yves et moi-même vous en remercions.
    Inutile de dire que vous avez tous excellé dans l'art de la parodie et la délibération ne s'est pas faite sans larmes, tractations, échanges musclés, tergiversations, invectives (poil à l'endive).
    Celà dit, il ne peut y avoir qu'un vainqueur (poil au tracteur).........

    AND THE WINNER IS (roulement de tambour): STEPH ET MOUSTACHE (version country super combo) pour leur magnifique interprétation "J'ai la quequette qui colle aux franges, de mon jean en suédine bleue !!!"

    Un sens de la poésie et une imagerie hors du commun...
    Mille bravo! c'est sublime. Yves et moi étions bidonnés de rire. Vous avez donc gagné le Duteil d'or 2005.
    Bon, l'ennui c'est que vous devez aller le chercher chez Yves... et son patelin de bouseux n'est vraiment pas drôle. bref, ça c'est votre problème. ça ne me regarde plus. Il vous contactera de toutes façons (poil au menton).

    Je tiens celà dit à décerner deux prix d'honneur...
    Un prix de l'interprétation la plus candide et printanière avec ce "C'pas un rouge-gorge, c'est une mésaaaange, parce qu'ils ont le cou tout bleu ..." de notre ami Jean Pierre Hutin. Merci Jean pierre;
    et un prix de l'interprétation la plus borderline pour "le doc". Merci le doc. Je vous imaginais chanter à votre garagiste préféré cette petite phrase "vous me ferez bien la vidaaaaaaange ? et pis la pression des pneus....?", et lui, vous regardant, l'air bovin et décontenancé. j'ai beaucoup ri.

    Encore une fois, merci à toutes et à tous.
    Je renouvellerai cette expérience qui semble-t-il vous a beaucoup plu.

    Votre Docteur Pangloss et Yves Duteil vous remercient chaudement (poil aux dents).