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  • Une grosse brique de lait pour Madame Michel !

    le canard boîte... et la canicule ?



    Dimanche matin, fraichement réveillé par la douce brise d'un vaudaire discret, j'entrepris, après m'être délecté un petit moment de l'imprenable situation géographique du chalet, de partir à l'aventure dans les forêts alentours.

    Le soleil plus charitable avec hommes et animaux dans ces merveilleux environs de Gstaad, accompagna délicatement ces instants de complicité avec la montagne jusqu'au point où, atteignant la cîme fleurie d'une colline joliment vallonée, et qui plus est, agréablement bercée par le doux ruissellement d'un cours d'eau sillonnant à l'abri des sapins, je fus interrompu au beau milieu de bucoliques rêveries par l'impudente sonnerie de mon téléphone cellulaire sixième génération (nokia a créé pour le cabinet Pangloss et Petiot cet appareil encore prototypique contenant caméra, appareil photographique, téléfax, minitel, palm', wifi, télécommande pour matelas flexible électronique, batteur à oeufs, brosse à dent et service à raclette pour six personnes, le tout à l'intérieur d'un oeil de verre de 3.4 centimètres de diamètre).

    C'était Gérard.

    Gérard, qui, de retour de sa Brie natale où, ayant retrouvé la vibration poétique - il n'avait eu de cesse de s'empiffrer des plats du terroir, maternellement servis par son ancienne nourrice bavaroise Gounterella, venait de découvrir le cabinet dans un état proche de celui des rues de Srebrenica au lendemain de l'invasion Serbe.

    La foule de patients souffrants, attendants au-dehors, grondait et grossissait.


    Bien entendu, en ce qui concerne la petite Paola-Conchita, après les incidents consécutifs aux débordements de nos dernières réception, plus personne ne l'avait vu ni des lèvres ni des dents - les paris d'ailleurs courent toujours : l'hypothèse d'une fuite causée par une grossesse intempestive due à la trop régulière fréquentation d'un jeune carreleur du quartier semble remporter le plus de suffrages...

    Les assureurs du cabinet avait laissé un petit mot : "Nos experts sont en vacances, mais soyez sûrs chers Docteurs, que vous trouverez assurément un autre organisme pour couvrir les dégats, risques de vols, et autres incendie ou pandémies propagés par votre prestigieux cabinet. La Mutuelles des Vosges, vous remercie pour la fidélité que vous lui avez témoigné pendant près de 15 ans."


    Il me fallu donc écourter ces instants rafraichissants de détente, pris à la vollée dès cette arrivée fracassante de la chaleur, pour rejoindre mon confrêre dans le Paris le plus brulant.


    Et tout doucement, tel l'adolescent fier de faire seul, pour la première fois, l'ouverture de la boucherie familiale, je reçus mes patients, les uns après les autres, dans les vestiges d'un bureau, plus marqué par les traces séchées d'attaques de moules (voir note du 23/06) que par son ambiance de prestige highscool, à jamais souillée par la calomnie et la guerre (?).

    Pourquoi ce '(?)' à la fin de la précédente phrase ?

    Parce qu'après treize opérations de la rate, effectuées au moyen de crochets de tripier stérilisés à la flamme d'un pauvre réchaud à alcool, Gérard et moi-même en eûmes assez :
    Nous décidâmes de convoquer maçons portugais, plombiers polonais, peintres italiens et banquiers suisses afin de remettre au plus vite à neuf notre saint (et sain, cela va sans dire) lieu de travail pour qu'il redevienne l'agréable et accueillante auberge de tous ceux qui ont tellement mal.



    Le cabinet étant donc en travaux, je repars quelques jours en Thaïlande...

    Culotte glacière au maximum !


    votre unique, Marcel Petiot.

  • Cancer de la prose thate

    Bonjour chers patients.

    Voici un extrait de mon prochain recueil de poêmes sous acides: "Prends ma main sur ta gueule et rends moi mes pantacourts" aux éditions "des gens qui mangent de la lessive en cachette".

    "Despues la izquierda de tu suenos azul".

    ...La chaleur tombe en lamelles de vie spongieuses sur mon cervelet rabougri. Bouilli, brouillon au court bouillon, infusion de vices, qu'on me mette sous les verrous tant que je n'aurai recouvré le sens de la vertu. Le temps est à la confusion, mon esprit est en fusion, avec de téls handicapes, comment voulez vous que nous fassions?
    Démangeaisons labiales, glotte qui chatouille, comme des envies de tacher des feuilles entières de carabistouilles, de gribouillis. Donner à manger de la bouillie à des igniards hargneux, des ventards édentés, des avatars avariés, pouilleux crédules qui méritent qu'on les ......
    Se puede escuchar la tarde de mi corazon a traves la vida iberica...
    Non mes des fois, farouche destrier aux accents buccoliques, je tends des perches à des moustiques. Me suçant le suc jusqu'à la moelle, j'en cuit deux trois dans mon écuelle/
    Amour excentrique, matins avides, le cortex en circonflexe j'ai pris trop d'acides. Fuck the world et tutti quanti!!...

    nota bene: il s'agit d'un recueil inédit, rédigé pendant mes jeunes anées d'étudiant en médecine.


  • Le frais effraie l'oeuf-raie ?

    En ce moment, si le nombre de quidam se plaignant seul et à voix haute de la chaleur étouffante régnant sur notre beau pays ne fait qu'augmenter dans nos rues ensoleillées au macadam brûlant, cela n'encourage pas pour autant les patients de plus en plus épars et en vacances, à venir visiter notre cabinet qui fleure bon la violette, les coloscopies à grande vitesse et qui profite de cet incroyable système d'air conditionné puisqu'en effet le batiment a été habillé d'une culotte glacière géante, de saison.

    Les parties de scrabble vont donc bon train dans un esprit de vidange de nos âmes médicales fatiguées par une lourde année passée se terminant en moiteur générale dans une débauche de jeux nathan.

    Après la gifle infligée par l'association des moules en colères à notre institution, une grêve de la moule de Bouzigues a été lancée et un manifeste appelant à une repression sévère des groupuscules de coquillages les plus subversifs, produit par le cabinet, a été plébiscité par plus de 500 000 personnes toute la journée.

    Grâce à l'aimable complicité de TV5 un message contre la corruption moulaire a été envoyé sur les ondes hertziennes pour informer la populace et diffuser les phases et moments forts de cette polémique, à plus grande échelle.

    Malheureusement la majorité du courrier et des mails provenant de province, nous renvoie à l'incrédulité, l'incompréhension voire un désintéret complet pour la question, de la part de la partie la plus rurale des acteurs de ce débats:

    "Je ne comprends pas pourquoi les moules s'agitent comme ça... à mon avis c'est que vous n'avez mis assez de vin blanc pendant la cuisson..." (Martine, Carcassonne)

    ou encore :

    "Il faut une belle boule par moule si vous voulez les faire façon Moulboul, hors, en regardant le reportage sur la prise d'otage du personnel de cuisine du cabinet par la milice des mollusques, quelle ne fut ma surprise de constater un nombre dérisoire de boules face aux pleines bourriches de l'armée des Insoumises de Bouzigues... aussi je compte me rallier à elle, pour défendre leur cause et leur slogan :'ni cuite, ni sous bise'." (Patrick, Montélimar)

    Le public Parisien n'a, lui, pas boudé son plaisir en nous félicitant pour le spectacle incroyable de gratinage de moules au laser : en effet muni du canon à rayons cohérents du service de chirurgie ophtalmique, Gérard s'est tout à l'heure offert un mitraillage des premières rangées de la sombre armée marine avant que les plombs ne sautent et que nous dûmes fuir les attaques acides de ces mollusques en colère.

    "Je veux le même appareil à gratin, pour cuisiner le vendredi à la maison... non je m'amuse !... J'espère qu'ils remettront ça l'année prochaine parceque ces guerres moules/humains me plaisent de plus en plus, surtout que maintenant j'ai envie d'appeler mon troisième enfant 'Steve', comme le chanteur..." (Armelle, 7ème)




    Je finis d'écrire, à la va-vite ce communiqué, car j'entend le martellement des coups de coquilles essayant de forcer la porte de mon bureau où nous sommes retranchés, Ursula, Gérard et moi-même, et j'avoue que je commence à être de plus en plus pessimiste quant à notre proche destin...



    Pourvu qu'air force one arrive à temps...



    votre tendre, Marcel Petiot

  • AVIS

    EN RAISON D'UN INCIDENT TECHNIQUE INDÉPENDANT DE LA VOLONTÉ DE VOS DOCTEURS PRÉFÉRÉS GÉRARD PANGLOSS ET MARCEL PETIOT, LA CHOUCROUTE DE LA MER NE SERA EXCEPTIONNELLEMENT PAS SERVIE AUX 20 PREMIERS CLIENTS PRÉSENTS DANS LA SALLE D'ATTENTE, COMME CELÀ AVAIT ÉTÉ PRÉVU AFIN DE FÊTER L'ALLIANCE PANGLOSS/PETIOT.
    EN EFFET, L'ASSOCIATION DE DÉFENSE DES MOULES DE BOUZIGUES ET POUR LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE DES MOULES A DÉCIDÉ D'INVESTIR LA SALLE D'ATTENTE AFIN D'EMPÊCHER JE CITE "UNE ÉNIÈME ORGIE MEURTRIÈRE".

    NAVRÉ POUR CES DÉSAGRÉMENTS.

    JOSIANE, SECRÉTAIRE DES DOCTEURS PANGLOSS ET PETIOT.

  • GRAND JEU CONCOURS de la fête de la musique

    A l'approche de la biennale de la varice, peut-être vous rendez-vous compte qu'après ces fêtes de fin d'année, de départs en retraite, d'anniversaires emmerdants de collègues - ravis de s'envoler dès Juillet dans un extraordinaire tour d'Asie, accompagnées de la débauche massive de stupre et de lucre qu'on leur connaît, l'argent vient à manquer (!) pour pouvoir réaliser, à votre tour, les projets de vacances comme ces deux mois de camping dans le bassin d'Arcachon dont vous rêvez tant...

    Aussi l'idée d'essayer de gagner rapidement et honnêtement, cela va de soi, de l'argent sans trop vous fatiguer, germe-t-elle naturellement en vous et vous vous dites que de belles varices pourraient, bien mises en valeur, vous faire gagner le grand concours de cloture de la biennale de la varice.

    Et vous pensez tout de suite à votre grand-tante Irène qui a d'extraordinaires veines variqueuses d'un bleu intense.

    C'est pour cela qu'il va falloir l'appater, la piéger avec une de ces tourtes, dont elle est si friande, pour qu'elle vienne déjeuner chez vous, puis profiter de sa sieste pour s'emparer des précieux canaux sanguins en quelques prestes coups de sécateur...

    ...Mais d'un coup vous songez : " si tout le monde essaye de lui chiper ses veinasses... les choses pourraient se compliquer..."


    Voici donc le thème du CONCOURS INTERNATIONAL DE TOURTES 2005 :

    "Composez la tourte rêvée qui aguicheras puis emportera le plus vite la grand-tante Irène, de sensations gustatives sublimes et intenses vers un sommeil lourd et propice au découpage rapide d'une cuisse."


    Voila, en espérant que ce concours vous inspirera mes chers patients,



    Votre mondialisant, Docteur Petiot

  • SPECIALE GOUÂTRE

    Qu'est ce que je suis fatigué...

    En ce moment l'heure des bilans a sonné et les hommes exceptionnels qui opèrent jour après jour dans ce cabinet de l'ultime, vont peu à peu préparer des vacances de plus en plus méritées.

    Tenez, pas plus tard qu'hier soir, une 'opération de groupe' visant à corriger la vue d'une escouade d'amateurs de parties fines, tous complétement strabiques, a permis au cabinet de fêter un heureux événement sur lequelle la presse ne tarira pas d'éloges ces prochains jours : la cinq-millième opération réussie dans cette clinique, maintenant internationalement reconnue tant pour la qualité des soins qui y sont prodigués que pour le bon goût de ses médecins.

    Et si un raout a été organisé pour l'occasion, nombreux ont été les participants parmi lesquels on aura remarqué Brigitte Fontaine, François Léotard ou encore Jacques Croze-Marie, toujours les premiers à sauter sur les plateaux de petits fours, d'oeufs mayos délicieusement décorés de ciboulette ou encore d'orteils aux piments, spécialité du cabinet ...

    Enfin la fête battit son plein jusqu'à quatre heures du matin, moment choisi par Hervé Gueymard pour allumer un feu dans le bloc opératoire en prétextant une blague potache... Il fût, bien entendu, vidé avant que la foule guindée et mortellement alcoolisée ne s'enfuit dans les ruelles avoisinantes pour essayer d'éviter les flammes et la colère de Gérard qui venait juste de découvrir qu'il n'y avait plus de toasts à la choucroûte...

    Inutile de vous dire que c'est encore Paula-Conchita notre jeune, mais expérimentée, opératrice en traitements de surfaces qui fit les frais des boutades du couillon savoyard...

    En attendant une incroyable commande vient de nous parvenir, via internet (car le cabinet Pangloss et Petiot possède aussi son propre portail télécommunicatif, sur lequel les amis fidèles du cabinet ainsi que les nouveaux venus (toujours les bienvenus) pourront commander VA, culottes glacières ou bien tout simplement prendre rendez-vous pour une consultation) :

    Un marin breton, Manfred Kervadec, va prochainement nous consulter pour son gouâtre de 73 centimètres de diamètre, et de qualité IX, ce qui n'est pas négligeable...

    Autant vous dire que nous allons nous en payer une belle tranche !



    En attendant votre ami et père, Marcel 'Magic' Petiot vous remercie

  • Exorcisme...

    Bonjour chers patients,

    Mon nouvel ouvrage va bientôt paraître "j'exorcise les choses et les trucs qui me font chier dans la vie, comme ça après j'y pense moins et je me sens plus en harmonie avec l'intérieur du dedans de mon corps" aux éditions "100 balles et un mars".

    Et pour vous en exclusivité, un extrait de ce livre événement (Dans la série "j'aime pas") :

    - L'haleine putride d'un vieux édenté dans le bus bondé.
    - voir les aisselles humides d'employés de bureau qui souffrent de la chaleur en été.
    - les cyclistes qui roulent au milieu de la route.
    - surtout qu'ils ont l'air cons dans leur short en lycra.
    - et leur casquette à la con....
    - le Trésor Public, la taxe d'habitation, la redevance télé, les lettres de rappels et les majorations.
    - les régimes dissociés aux cornichons.
    - me faire réveiller par un plombier.
    - payer une formule sandwich crudités et me rendre compte une fois arrivé à mon lieu de travail qu'il ne manque rien à part mon sandwich crudités dans mon sachet.
    - les steacks hachés de poulet
    - qui a inventé cette connerie?...

    etc etc...

    il y aura ptêtre bien une suite pour vous mettre en haleine...

    Je tiens à préciser que pour une parfaite réussite de ce traitement, il est bien évident qu'il faut crier à tue-tête ces phrases dans les oreilles d'une personne que vous exècrez (voisin, belle mère, agent du fisc, policier zélé..)


  • Ach, Paris...



    Jetzt wohne ich in diesem schöne Stadt und ich bin frohe, am Ferien zu sein.

    Comme tout le monde l’aura constaté, votre dévoué serviteur a entrepris, dans une perspective d’européanisation de notre modèle sécuritairement social, de parfaire sa maîtrise de la langue de Goethe et d’Hitler dans le but d’agrandir la clientèle florissante de ce cabinet de renom.

    Ayant tout naturellement pris mes quartiers dans le pittoresque 19ème arrondissement de notre bonne vieille capitale, et quittant donc à regret le manoir familial de Saint-Cloud, j’ai décidé de faire bénéficier à la claudiquante population de la rive droite, de nouveaux droits médicaux les plus fondamentaux ainsi que de lui faire connaître les associations tues, parce que secrètement restées taboues pour les raisons que nous connaissons tous, qui permettent aux plus indigents de bénéficier des traitements et soins de santé qui assurent déjà une vie agréable et pérenne à un très grand nombre de riches.


    Si cette initiative pourra en laisser certains ébahis, elle est déjà la cible des quolibets méprisants de notre nouveau ministre de la santé, qui dans l’effroi de se voir contraint de démissionner de ses fonctions à l’aube de son installation dans le gouvernement, tempête et menace tant et plus, terrifié par la portée politique des avancées que Gérard Pangloss et moi-même, ouvriers de la santé investis par notre devoir citoyen, proposons.

    Car si ce fifre mollasson d’une pastorale noyée dans le beurre tremble tellement, c’est que la révolution est en marche : techniquement à l’abri du besoin, grâce à un travail acharné au service du bien-être de tous, l’équipe médicale du cabinet Pangloss et Petiot, se penchant plus encore sur la condition des plus démunis a dorénavant engagé un partenariat, qui va certainement être suivi d’une émulation massive.


    En effet, ce vendredi 10 juin, des accords ont été signés avec un consortium d’organismes bancaires : Cofidouze (teblaze), Sofincon, « la carte Ogg », Cetelem-Enterre, accords qui permettent dorénavant à tout un chacun, aussi pauvre soit-il de rembourser en dix, vingt ou même trente ans* un prêt destiné à l’acquittement des frais d’opération pour l’une ou plusieurs des 427 interventions de chirurgie plastique réalisées dans notre cabinet.

    Ce pas immense pour la santé de notre pays, récemment ébranlé par l’annonce d’une consommation de plus de 17 kgs de choucroute par an et par habitant, pourrait bien amorcer le mouvement de renouveau solidaire et culturel, dont avait rêvé, il y a bien longtemps, Hippocrate.


    En attendant la pluie, je vais me mitonner un petit gratin…

    A plus tard mes petits pas-cyan… (blague pour coloristes arméniens)







    * taux du prêt de 13,9% à 17,9%, taux effectif global annuel fixe seulement. Offre réservée aux particuliers majeurs, sous réserve d’acceptation définitive de votre dossier de prêt et une fois le contrat devenu définitif. Conditions en vigueur au 01/07/2005 susceptibles de variation. Tous les exemples chiffrés et taux donnés dans ce document sont hors assurance facultative. Sous réserve d’erreurs matérielles manifestes. Frais de dossier correspondant à 2% du montant emprunté, plafonnés à 1390 euros. Votre argent est directement viré au cabinet médical « Pangloss et Petiot » sous 48 heures, une fois le contrat devenu définitif.

  • Have fun??

    Bonjour les patients.

    Navré mais ce message est destiné à celui qui le comprendra.

    Did you shmell the shnubb before you habs my clong over the kwift?
    Perhaps, Jean Louis had much spreat of lowd in his moelle or did the fion touch of my mouth...
    It's possible that the frostizes of Monique boulb the blurp. Isn't it??

    Docteur Pangloss.

    ps: j'ai besoin de ta réponse rapidement.

  • "Je suis une microcapsule, une entité de frais" (sur l'air de 'Poupée de cire')

    Où fraîcheur et philosophie se retrouvent étroitement corrélées...

    C'est ainsi que m'a accueillit le philosophe Michel Serres dans son ranch de Latché, jeudi après-midi, sous un soleil de plomb.
    Cet homme sympathique, au parcours atypique, n'avait pas eu fort à faire, deux jours plus tôt, pour me convaincre de venir échanger des points de vue sur certains effets pervers de ce qu'on nomme globalisation : en effet, toujours au coeur des fluctuations des courants de pensée actuels, le cabinet Pangloss et Petiot a conforté, ces derniers temps, sa place à l'avant-garde de la philosophie mondiale.

    Singulièrement, cette rencontre ne se déroula pas du tout comme je l'avais envisagé : honoré par l'invitation du grand homme, j'étais un petit peu ému à l'idée de le voir en chair et surtout en os. Je fus d'abord surpris par sa timidité, puis plus encore par la ventouse géante qui habillait sa tête, mais, summum de notre premier contact , je découvris qu'il s'intéressait depuis longtemps à nos travaux, et que notre approche nouvelle de la médecine, avait, pour lui, ouvert de gigantesques brêches dans le mur des incompréhensions du paradoxe humain : l'homme est à la fois l'animal le plus évolué biologiquement et le plus stupide aussi.

    Au fil de l'après midi, la conversation qui avait commencé sur une description détaillée du concept de galvanisation de l'individu servit de base à un nouveau modèle s'appliquant aux entités animales, dans lequel la représentation simplifiée du sujet se ramènerait à une microcapsule de fraîcheur intéragissant avec son environnement de trois façon : aspiration de fraîcheur, libération de fraîcheur, et reproduction par duplication. Cette approche, quoique fort simplifiée, des liens sociaux et des barbecues emmerdants du dimanche de 11 heures à 17 heures chez la belle-famille, dériva pendant que nos taux d'alcoolémie augmentait.
    Quand Mitch ouvrit la septième bouteille d'un de ses excellents Saint-Emilion, il en étais à constater que "de toutes façons pour elles, on sert juste à enfanter... hips!... et que si sa compagne Margaret aimait pas les gencives de porc, ben... hips... c'était pas une raison pour partir avec le kiné, cet enfoiré d'opportuniste..."

    Et c'est à cause d'un état d'hébriété frisant une probabilité de cyrrhose d'environ deux chances sur trois, qu'il sombra, dans un sommeil comateux, la tête dans son assiette de tagliatelles aux truffes.

    Constatant la fin du débat et dépassant ma condition de sac-à-vin-d'un-jour, je laissais mes instincts chirurgicaux, toujours alertes, guider mes mains, dans une opération 'à main levée' de découpage de sa peau de fesses et de ses oreilles. L'idée, en surfant sur une vague de politisation des esprits, de créer tout spécialement en son honneur, une gamme de culotte glacière 'philo spirit', pour completer les fonctions physiques de refresh de ces fameuses culottes - qui plus banalement sont équipées de capsules, chimiques celles-ci, qui diffusent de la fraîcheur dans les parties sexale et fessale de l'heureux utilisateur, avait germé.
    Décorées de peau de philosophe trempée dans du nuoc-mam, pour encourager l'imagination et la fertilité spirituelle des adeptes les plus intellectuels de cette formidable invention, les culottes glacière de cette nouvelle série, seraient destinées, j'en étais sûr, à un avenir certain.

    Et dans la perspective d'un été caniculaire, apprenez que nous nous sommes désormais associés à la Mutuelle des Chasseurs, des Retraités et des Bouchers d'Alsace (MCRBA) pour intervenir, dans toute maison de retraite ou hospice qui en fera la demande, pour l'installation d'un kit 'assemblée', ayant une capacité de 60 à 240 culottes glacières (toutes séries possibles, bien entendu !) rangées en files de quinze, auxquelles, en option pourront être ajoutée des bacs de recueillement d'urée. Nous savons que les seniors ne voudront pas se trouver en reste quand bientôt les culottes glacières inonderont le marché du luxe estival, et nous avons pensé à eux.
    Il me reste à vous remercier pour le très chaleureux courrier, dont notre boîte à mail est inondée.

    En vous souhaitant à tous une agréable Sainte Clotilde,

    Fraîchement, votre docteur, Marcel Petiot



  • Culotte glacière.

    Bonjour chers patients.

    Je suis heureux de vous apprendre que le "ventilateur anal" TM conçu par le Docteur Petiot et moi même se vend comme des petits pains. Nous avons eu la chance d'en faire la promotion sur diverses chaines télévisées, ce qui a boosté considérablement nos ventes, propulsant cet ustensile en tête des ventes des appareils électroniques devant l'ipod de Macintosh...
    Nous roulons aujourd'hui en Lamborghini et avons tous deux des villas énormes à Ibiza...bref, un grand merci à toutes les personnes adorablement crédules qui ont acheté cette arnaque et qui font de nous les deux plus grandes fortunes de France.

    Profitant de ce succès nous avons décidé de lancer le prochain produit phare de notre enseigne "Pangloss and Petiot electronics". Il s'agit de la "culotte glacière". C'est sans équivoque la culotte du XXIème siècle. Conçue en étroite collaboration avec des ingénieurs Inuits, elle est le résultat de plusieurs siècles de conquête de cette terre aride, hostile et glacée...

    La fibre unique thermoformée et injectée de micro capsules de cryofluid TM diffuse un flux régulier de fraicheur.
    Les micros capsules libérent leur fluide entre vos fesses, là où la sudation est intense.
    L'été approchant, cette culotte ravira les nombreuses femmes qui chaque année suent des fesses et en souffrent... trop souvent en silence, ostracisées par leur mari, leur famille...

    En fonction de son succès commercial, ce produit pourra être ensuite décliné en string, tanga, et slip / boxer pour les hommes.

    Pour plus de précision sur ce produit encore en phase de développement, vous pouvez vous adresser au Docteur Petiot qui, j'en suis convaincu saura vous donner envie d'investir dans ce produit révolutionnaire...

  • Dominique Devil peint... 'La France de 2005' (peinture à l'huile sur corps présidentiel)

    C'est un choc que beaucoup redoutaient, et qui, dans ces instants intenses de tourbillons explicatifs post référendaires, nous arrive dessus telle une bombe américaine sur Bagdad : le 'film'documentaire Mondo Vino vient de sortir en dvd, et ce, cautionné par une publicité gélatineuse, réalisation auditive de l'estampillage 'Product of the Fresh Age' de France-Inter.

    Auraient-ils abusé de quelques gratins de courgettes dangereusement saupoudrés de cocaïne, ces joyeux lurons de la communication radiophonique ? Je ne sais... aussi ne m'aventurerais-je point sur ces glissants terrains que l'aigreur ou la conviction trop emportée d'avoir raison lustrent encore et encore jusqu'à anéantir l'idée même d'adhérence au réel, précipitant dans le gouffre insondable de la médiocrité et de l'aspiration, à la paille, de jus de tofu citronné, celui qui a décidé de trop critiquer !

    Peut-être est il donc plus simple de vous faire part du tourment qui fût le mien au moment de choisir la paire de chaussure qui allait m'emporter vers les mains expertes de Geneviève Bochard masseuse Thaïlandaise réputée de la cité des Ulysses. Car depuis trois jours, j'étais enfermé dans le cabinet, enchainant vieux patients séniles mais viagra-rassurables et opérations d'implants de mollets en silicone pour jeunes kékés en quête de nouvelles expériences estivales...
    Aussi peut on dire que 'cela l'a foutu mal' quand vint, tout à l'heure, le moment, où, alors qu'il s'agissait de retirer les seringues lipposucantes des cuisses flasques de la baronne Von Schmidt, je perdis mes moyens et dans une crise de fièvre, certainement due à la fatigue, me mis à me tordre dans des spasmes frénétiques.
    Dans un geste issue de cette sarabande incontrôlée qui faisait imploser mon être, je percutait du coude le bouton d'activation de la vanne de vidange de l'appareil d'aspiration et les réservoirs de celle-ci se mirent à déverser leurs jus gras et visqueux dans la pièce.

    Dans un sursaut républicain, je fonçais et parvins à la porte du blocque que je refermais derrière moi, juste avant que le niveau des graisses répandues n'atteignent mes genoux. Une fois revenu dans la salle d'attente je me roulais en boule pour descendre les escaliers menant à la salle de bain du cabinet. Après m'être jeté dans la baignoire dans un reste de conscience, j'entrepris de retrouver mes esprits, baignant tout habillé dans l'eau glacée et essayant de faire le vide malgré les cris étouffés de la baronne Von Schmidt qui avait du se réveiller, et devait maintenant comprendre l'imminence de la mort horrible qui l'attendait, étouffée qu'elle allait être par les tonnes de liquide lipidique des patientes et patients de ces quatre derniers mois.
    Bah !... elle allait vivre le rêve de tellement d'Ethiopiens, de toute façon...

    Après avoir dormi une heure, l'envie de me faire masser interrompit des rêves pourtant bien entamés, et j'allais, après avoir enfilé un gilet de tweed, quitter les lieux, quand, abaissant mon regard, j'apperçus mes chaussures- martyres sacrifiées des précédents évenements, dans un état de décomposition avancé . Je devais donc me plier à employer une des fameuses paires de secours de ce bon vieux Gérard... Laquelle choisir ? Les baskets blanches avec les scratchs, rapide à mettre, mais gage de malaises et de crises d'infantilisme ou bien les fameux mocassins argentés qu'il s'était fait parvenir de cette petite usine albanaise dont le propriétaire avait mystérieusement disparu alors qu'il était en chemin pour venir se faire opérer des oreilles. Mmm, elles 'allaient le faire' certe, mais... Je n'étais pas complètement satisfait... Quelque chose n'allait pas... Je me pris en patience et réfléchis...
    Quand soudain, la lumière jaillit : j'allais scotcher un scratch ou deux de la paire de baskets sur les mocassins de façon à rendre ceux ci vraiment irrésistibles...
    Et, après ce, gambadant gaiement pendant mon odyssée vers les Ulysses, j'homereciait les dieux de m'avoir extirpé de ces longues heures de travail... Et dans ce renouveau fruité de ma personne bientôt régénérée, je laissais courir mes pensées, vers quelques pseudos, en mon âme, glanés :

    Envie de chips
    Pluralité Urbaine
    Retour aux bourses
    Jamie Lfouranmar'ch (Team Bretagne)
    Gwendoline Secroisent-Saféunpouin
    Gerry Golé
    Manu Dix-Banjos
    Renaud Donnadieudupoivre
    Hercule Pacommeçatu-Vaniquémabagnaulhe
    Kosaque Kaki
    Grenouille funeste
    Charlie Vari
    Théodore Pou-Jpréférèkantétékimage
    Annie Balle (pseudo à dix balles)
    Sanseï Kivok (pseudo japonais)
    Lucien Genèse
    Mitch El Jaunasse
    David Sèsessansoixantkat, (réalisateur de 'La Mouche dans ma chope', 'Chromosome 33'...)
    Antoine Cémieukanplastik


    En attendant que la femme de ménages nettoie le bloc, je vous salue bien bas,

    Docteur Marcel Petiot