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"Je suis une microcapsule, une entité de frais" (sur l'air de 'Poupée de cire')

Où fraîcheur et philosophie se retrouvent étroitement corrélées...

C'est ainsi que m'a accueillit le philosophe Michel Serres dans son ranch de Latché, jeudi après-midi, sous un soleil de plomb.
Cet homme sympathique, au parcours atypique, n'avait pas eu fort à faire, deux jours plus tôt, pour me convaincre de venir échanger des points de vue sur certains effets pervers de ce qu'on nomme globalisation : en effet, toujours au coeur des fluctuations des courants de pensée actuels, le cabinet Pangloss et Petiot a conforté, ces derniers temps, sa place à l'avant-garde de la philosophie mondiale.

Singulièrement, cette rencontre ne se déroula pas du tout comme je l'avais envisagé : honoré par l'invitation du grand homme, j'étais un petit peu ému à l'idée de le voir en chair et surtout en os. Je fus d'abord surpris par sa timidité, puis plus encore par la ventouse géante qui habillait sa tête, mais, summum de notre premier contact , je découvris qu'il s'intéressait depuis longtemps à nos travaux, et que notre approche nouvelle de la médecine, avait, pour lui, ouvert de gigantesques brêches dans le mur des incompréhensions du paradoxe humain : l'homme est à la fois l'animal le plus évolué biologiquement et le plus stupide aussi.

Au fil de l'après midi, la conversation qui avait commencé sur une description détaillée du concept de galvanisation de l'individu servit de base à un nouveau modèle s'appliquant aux entités animales, dans lequel la représentation simplifiée du sujet se ramènerait à une microcapsule de fraîcheur intéragissant avec son environnement de trois façon : aspiration de fraîcheur, libération de fraîcheur, et reproduction par duplication. Cette approche, quoique fort simplifiée, des liens sociaux et des barbecues emmerdants du dimanche de 11 heures à 17 heures chez la belle-famille, dériva pendant que nos taux d'alcoolémie augmentait.
Quand Mitch ouvrit la septième bouteille d'un de ses excellents Saint-Emilion, il en étais à constater que "de toutes façons pour elles, on sert juste à enfanter... hips!... et que si sa compagne Margaret aimait pas les gencives de porc, ben... hips... c'était pas une raison pour partir avec le kiné, cet enfoiré d'opportuniste..."

Et c'est à cause d'un état d'hébriété frisant une probabilité de cyrrhose d'environ deux chances sur trois, qu'il sombra, dans un sommeil comateux, la tête dans son assiette de tagliatelles aux truffes.

Constatant la fin du débat et dépassant ma condition de sac-à-vin-d'un-jour, je laissais mes instincts chirurgicaux, toujours alertes, guider mes mains, dans une opération 'à main levée' de découpage de sa peau de fesses et de ses oreilles. L'idée, en surfant sur une vague de politisation des esprits, de créer tout spécialement en son honneur, une gamme de culotte glacière 'philo spirit', pour completer les fonctions physiques de refresh de ces fameuses culottes - qui plus banalement sont équipées de capsules, chimiques celles-ci, qui diffusent de la fraîcheur dans les parties sexale et fessale de l'heureux utilisateur, avait germé.
Décorées de peau de philosophe trempée dans du nuoc-mam, pour encourager l'imagination et la fertilité spirituelle des adeptes les plus intellectuels de cette formidable invention, les culottes glacière de cette nouvelle série, seraient destinées, j'en étais sûr, à un avenir certain.

Et dans la perspective d'un été caniculaire, apprenez que nous nous sommes désormais associés à la Mutuelle des Chasseurs, des Retraités et des Bouchers d'Alsace (MCRBA) pour intervenir, dans toute maison de retraite ou hospice qui en fera la demande, pour l'installation d'un kit 'assemblée', ayant une capacité de 60 à 240 culottes glacières (toutes séries possibles, bien entendu !) rangées en files de quinze, auxquelles, en option pourront être ajoutée des bacs de recueillement d'urée. Nous savons que les seniors ne voudront pas se trouver en reste quand bientôt les culottes glacières inonderont le marché du luxe estival, et nous avons pensé à eux.
Il me reste à vous remercier pour le très chaleureux courrier, dont notre boîte à mail est inondée.

En vous souhaitant à tous une agréable Sainte Clotilde,

Fraîchement, votre docteur, Marcel Petiot



Commentaires

  • Ben y pas que chez moi que c'est décevant. MDR.

  • Bon d'une j'ai jamais écrit le commentaire d'avant. De deux je n'aurais écrit MDR que sous la menace d'une arme de destination à portée lointaine et risque de gros trou ...

    Ca déja c'est fait.

    Ensuite je n'ai pas lu la note que je suis en train de commenter car j'aime pas les commentaire désobligeants des personnes en panne d'inspi pour cause de déprime fin de semainale... oui monsieur ton humeur ça sent la déprime et moi j'aime pas lire des trucs de plus de quatre lignes à neuf cinquante six du mat'.

    Voila

    Non mais ho

    Merde à la fin (parce que si j'écris merde au début c'est pas très vendeur).

    FANNY

    PS : mon blog n'est pas à l'abandon c'est une vitrine pas un lieu d'expression mural...

  • J'interviens dans ce flim (sous mon vrai prénom) car j'ai l'impression qu'on s'fout un peu de ma gueule...
    qu'est-ce que j'entends, il paraît que vous tenez des propos intolérants, dans lesquels y'a pas de tolérance...
    Plus sérieusement, mon cher Alba, cesse de dire du mal du blog de Fany, qui m'a offert un magnifique broyeur de glace pour faire des cocktails chez moi.

  • Mea Culpa (surtout si les glaçons tiennent la chaleur... pff chui fatigué)
    En effet, j'ai peut-être un petit peu oublié l'aspect professionnel de votre blog en tombant dans des excès de verve légèrement dépréciative, aussi je m'en repends et souhaite faire table rase de ces ignominies injustifiées à l'encontre de cet espace destiné à un public d'employeurs potentiels. En attendant je vous souhaite une heureuse continuation dans la vie active et beaucoup de blogs choses...

    Franchement, (à prononcer 'frèchma')
    DJ Petiot

  • Bon ça va je rigolais ... vous pouvez intervenir tout ce que vous voudrez m'sieur Petiot je suis une Fan(ny) dans laquelle un con ne vaut pas dix Lionels ... attends voir : un con, Dix Lionels ... calembour minable...

    En revanche Jean-laurent : Oh la la ça me fait tellement plaisir que tu vienne à mon secours tel un chevalier avec des glaçons tous pilés dans son cocktail ... mais je sens depuis toujours comme une pointe d'ironie dans ton discours et ... oooh inutile de penser que je suis conne mon cher, même si je le suis bien souvent ... je sais bien que c'est un cadeau minable, et j'attends de même de votre part à la date du 11 JUILLET (est-ce bien noté? Je répète le LUNDI 11 JUILLET).

    Merci

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