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  • autopsie d'un gigot.

    Autopsie n°576 réalisée par le Dr Pangloss.

    État de putréfaction avec supuration des chairs avancée.
    Corps en décomposition se répandant en une masse spongieuse gorgée de jus comme un gigot bouilli (et à l'indigence gustative avérée). La fine couche de gelée répartie uniformément sur le pourtour de la fesse du gigot prend des teintes automnales, mordorée, orangée, grisatre...Le gigot a dû mourir étouffé par la gelée.
    La texture est tour à tour moelleuse et ferme selon le chemin que prend mes doigts sur le galbe du morceau.
    Le gigot a semble-t-il eu à faire à un tortionnaire. La viande est tuméfiée, porte des traces de violence (bouquets garnis plantés ça et là, clous de girofle, ficelles serrées trop fort). Certaines parties sont violacées.
    Le morceau est mort aux alentours de 2h du matin. Un couple de concierges portugais l'ont découvert gisant sur leur perron, entouré de son jus et de ses patates.
    Une seule patate a survécu. traumatisée par la mort de ses congénaires, elle n'a pu pour le moment s'exprimer sur le drame.

    Cette autopsie a été l'expérience la plus cruelle de toute ma carrière. Je crois que je n'ai jamais assisté à un spectacle plus affreux... Tout ce que j'espère dorénavant, c'est que la police va mettre la main sur le ou les salauds qui ont fait ça.

    Dr Pangloss.

  • La République Tchèque...

     

    ... l’autre pays de la sandale/chaussette

     

     

    Avec la détermination et la témérité des plus braves héros de Jack London, mon frère  Jean-Claude, et moi-même  entreprîmes de partir à la conquête de terres barbares encore inexplorées afin d’étancher cette soif  tenace d’aventure qui depuis un moment déjà asséchait nos êtres somnolents dans la routine d’un tous-les-jours raggamuffé.

     

    Aussi aux lendemains variés des fêtes qui colorèrent  l’entame de cet été,  nous assemblâmes tentes, piolets, réchaud à alcool, chaussures robustes, table de nuit, cigares de La Havane, deux quintaux de chocoBNs pour faire du troc avec l’habitant une fois le contact établi, des matelas pneumatiques, une collection tout récemment expertisée de timbres belges du dix-neuvième siècle, un appareil photographique, deux livres de physique atomique réfutant les thèses bohriennes justifiant la nécessité de la relativité, une gravure représentant un hippocampe fuyant l’arrivée d’un banc de mérous qui pourrait potentiellement faire usage de prestigieuse monnaie d’échange  en cas de conclusion à une union officialisée avec l’une ou l’autre des gueuses rencontrées ou bien dans l’éventualité moins enchanteresse du kidnapping de l’un de nous, un couteau suisse de MacGyver et une carte routière de l’Europe.

     

    Simon Pocket promettait de nous offrir quelques parties de rire par résurrection nostalgique des pépites éternelles des bonheurs simples de l’enfance.

     

    Sécuritairement attachés dans un Porche Cayenne  loué pour l’occasion nous somnolâmes paisiblement pendant le périple qui nous mena à Prague via Mulhouse, bercé par la conduite souple de Fernando notre chauffeur ibère. Une escale dans la capitale des Vosges, apporta moult réponses aux questions issues d’une grande ignorance quant aux coutumes régionales des habitants de l’Est : si quatre habitants de Mulhouse sur cinq s’appelle Köhller, Klein ou Heissler et que le patois des anciens évoque plus La liste de Schindler’ que le dernier disque de Nelly Furtado on pourrait se sentir totalement  dépaysé  en pleine Alsace française… sinon… choucroute.

     

    Wurstland* nous accueillit à l’aube fraîche d’une matinée ensoleillée avec toute sa folie teutonique exacerbée par le rallye incessant livré entre grosses cylindrées boches et puissantes voitures étrangères, et puis voilà : quelques heures plus tard alors que nous pénétrions en République Tchèque l’air se radoucit, la campagne se fit plus vallonnée, le ciel plus bleu, les voitures plus modestes et les oiseaux più più : un autre sanctuaire de la bière nous ouvrait ses portes.

     

                Premiers constats : chez les Tchèques, les filles sont belles et la bière est bonne et pas chère, et vice versa.

     

     

    ***

     

                Page de pub : au cas où ma face des 80’s ne serait pas accroché au tableau de chasse déjà fort pourvu d’Mry (http://mry.blogs.com/photos/ta_face_des_80s/index.html) je vous la dédicace vite fait bien fait :

     

     

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    Le disco n’est pas mort.
     
     

     

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     Deuxième Reprise : Petiot and Petiot Vs Cesky and Krumlov

     

                Prague est une ville qui donne : c’est un peu un escargot avec un centre du treizième siècle (Josevov) puis une vieille ville des seizième et dix-septième (Stare Mesto) puis une ville nouvelle (Nove Mesto) du dix-neuvième entourée de quartiers modernes (Mala Strana…), puis résidentiels puis industriels.

     

    Le sexe y est un marché florissant dans lequel toute la famille s’investit : du père qui travaille dur pour constituer un semblant de dot agrémenté de quelques breloques qu'il aura conçues dans un de leurs bois grossiers à la mère qui tente d’aimanter le chaland occidental et blanc mari potentiel en redoublant d’habileté et d’ingéniosité culinaire (Ha le fameux strudel) en passant par la fille qui raccourcit ses jupes**  et sourit à tout va pendant que son frêre loue complaisamment la supériorité de Zidane sur le football contemporain.

     

    Mais il n’y a pas que des jeunes filles en fleur aux yeux clairs et à la poitrine ferme et rebondie dans cette capitale de culture : certes jeunes gens du voyages n’hésitent pas non plus à vendre leurs charmes bien que souvent rongé par quelque sombre maladie qui donne à leur corps malingre une paleur infâme parfois colorée de rougeurs inquiétantes… aussi mîmes-nous assez rapidement fin aux séances voyeuristes souvent terminée par quelques coups de fouet électrisants pendant lesquels petits hongrois déboussolés et raton-laveur perplexes devenaient les dominateurs insatiables de notre chauffeur Fernando soumis à l'occasion à toutes les turpitudes sexuelles.

     

    Sinon c’est pas pour cafter mais la binouse est bonne dans c’te pays, et puis c'est ici que Kafka est né et a vécu alors camembert.

     

    Saviez-vous que Budweiser vient de la prononciation allemande de Ceske Budejovice  (Tcheské Boudéyovitsé pour la prononciation à la Tchèque) ?

     

    Et qu’il y a deux marques de bière Budweiser ! L’une crée par un américain d’origine boche et l’autre totalement bohémienne et donc Tchèque à 100% et surnommée 'Budvar' là-bas ?

     

    Saviez-vous que le vendeur de chaussures pourraves ‘Bata’ est en fait une forteressse industrielle du communisme née à Zlìn en Moravie et en plus il se prononce batia (parce qu’il y a à l’origine un accent sur le ‘t’ perdu dans le traduction)

     

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    Alors ça vous la coupe hein ?

     

     

     

     

     

     

     

     Et puis on pourrait parler de Brno, de Uherske Radiste pour son festival de cinéma, de Cesky Krumlov pour sa splendeur ou encore de Slavkov U Brna plus connue sous le nom d'Austerlitz... 

     

     

    Sinon le grand phénomène de l’été sur lequel on ne pouvait passer c’est le chiffre Ipsos-Sofres-France Info : En été, deux Tchèques sur trois s'affichent avec bonheur et fierté en sandales/chaussettes.

     

     

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    à plus tard, Marcel Petiot.

     

     

      

     

     

     

     

    *Littéralement : Le pays de la saucisse (NdM.P.).

     

    ** Tout simplement hallucinant (NdM.P.et de J.-C .P.)

     

  • Quand le dindon se dandine...

    "Un dindon dodu se dandine et boude en ondulant le bidule en bas de son bidon dans le bidet de son boudoir en écoutant du Dido et en dodelinant du dos..."

    Court poême extrait du recueil "thanksgiving dans tes fesses" du Docteur Gérard Pangloss paru ce mois-ci aux éditions "verge en fleurs".

  • "OPÉRATION AMADOU ET MARIAM"

    "Ce n'est pas la vue qu'on aurait du enlever à Amadou et Mariam, c'est la voix..."
    Un anonyme.

    Bonjour chers patients.
    Je vous propose de participer à notre grande opération estivale.
    Le thème de cette année : rendre la vue à Amadou et Mariam, en échange de quoi on a le droit de leur couper les cordes vocales...
    Ben oui, les entendre beugler à longueur de journée sur les ondes radios (notamment les supermarchés et autres radios d'autoroute) devient vraiment insupportable n'est-il pas? Celà provoque chez beaucoup d'entre nous des crises d'urticaire aigues, des démangeaisons, des pustules juteuses, des acouphenes... etc Allez, avouez...
    Les mauvaises langues me rétorqueront que c'est une musique du soleil, une musique entêtante et endiablée qui rythme nos soirées estivales...à quoi je réponds, non! c'est nul.
    Devinez pourquoi? L'auteur de ces sombres niaiseries exotiques n'est autre que cet insupportable Manu Chao...
    Le Max Havelaar de la musique au mètre, le pseudo marginal millionnaire puant en marcel et bermuda crasseux... Et oui c'est bien lui le connard derrière les manettes.
    Et voilà que ce couple Malien pourtant si sympathique à la base parvient par la seule intervention mercantyle du dit troubadour aux aisselles suintantes (Manu Chao) à nous donner l'envie irrépressible de leur coudre la bouche avec du raffia.
    J'en appelle donc chers tous à votre solidarité légendaire. En véritables fans de vos Docteurs préférés, vous vous devez d'apporter votre soutien financier à cette opération coûteuse mais au combien nécessaire pour le salut de la société.

    Envoyez vos promesses de dons à "OPÉRATION AMADOU ET MARIAM" (tickets resto et cartes vitales acceptées). Tous les dons permettront de financer la double opération (périlleuse il faut l'admettre) : leur rendre la vue dans un premier temps, puis leur sectionner les cordes vocales.
    Si vous n'agissez pas maintenant, il sera peut-être trop tard... À l'heure qu'il est, ils sont peut-être en train d'enregistrer un nouvel opus. argggghhhh!!

    Votre vénéré Docteur Pangloss.