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La République Tchèque...

 

... l’autre pays de la sandale/chaussette

 

 

Avec la détermination et la témérité des plus braves héros de Jack London, mon frère  Jean-Claude, et moi-même  entreprîmes de partir à la conquête de terres barbares encore inexplorées afin d’étancher cette soif  tenace d’aventure qui depuis un moment déjà asséchait nos êtres somnolents dans la routine d’un tous-les-jours raggamuffé.

 

Aussi aux lendemains variés des fêtes qui colorèrent  l’entame de cet été,  nous assemblâmes tentes, piolets, réchaud à alcool, chaussures robustes, table de nuit, cigares de La Havane, deux quintaux de chocoBNs pour faire du troc avec l’habitant une fois le contact établi, des matelas pneumatiques, une collection tout récemment expertisée de timbres belges du dix-neuvième siècle, un appareil photographique, deux livres de physique atomique réfutant les thèses bohriennes justifiant la nécessité de la relativité, une gravure représentant un hippocampe fuyant l’arrivée d’un banc de mérous qui pourrait potentiellement faire usage de prestigieuse monnaie d’échange  en cas de conclusion à une union officialisée avec l’une ou l’autre des gueuses rencontrées ou bien dans l’éventualité moins enchanteresse du kidnapping de l’un de nous, un couteau suisse de MacGyver et une carte routière de l’Europe.

 

Simon Pocket promettait de nous offrir quelques parties de rire par résurrection nostalgique des pépites éternelles des bonheurs simples de l’enfance.

 

Sécuritairement attachés dans un Porche Cayenne  loué pour l’occasion nous somnolâmes paisiblement pendant le périple qui nous mena à Prague via Mulhouse, bercé par la conduite souple de Fernando notre chauffeur ibère. Une escale dans la capitale des Vosges, apporta moult réponses aux questions issues d’une grande ignorance quant aux coutumes régionales des habitants de l’Est : si quatre habitants de Mulhouse sur cinq s’appelle Köhller, Klein ou Heissler et que le patois des anciens évoque plus La liste de Schindler’ que le dernier disque de Nelly Furtado on pourrait se sentir totalement  dépaysé  en pleine Alsace française… sinon… choucroute.

 

Wurstland* nous accueillit à l’aube fraîche d’une matinée ensoleillée avec toute sa folie teutonique exacerbée par le rallye incessant livré entre grosses cylindrées boches et puissantes voitures étrangères, et puis voilà : quelques heures plus tard alors que nous pénétrions en République Tchèque l’air se radoucit, la campagne se fit plus vallonnée, le ciel plus bleu, les voitures plus modestes et les oiseaux più più : un autre sanctuaire de la bière nous ouvrait ses portes.

 

            Premiers constats : chez les Tchèques, les filles sont belles et la bière est bonne et pas chère, et vice versa.

 

 

***

 

            Page de pub : au cas où ma face des 80’s ne serait pas accroché au tableau de chasse déjà fort pourvu d’Mry (http://mry.blogs.com/photos/ta_face_des_80s/index.html) je vous la dédicace vite fait bien fait :

 

 

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Le disco n’est pas mort.
 
 

 

***

                                               

 Deuxième Reprise : Petiot and Petiot Vs Cesky and Krumlov

 

            Prague est une ville qui donne : c’est un peu un escargot avec un centre du treizième siècle (Josevov) puis une vieille ville des seizième et dix-septième (Stare Mesto) puis une ville nouvelle (Nove Mesto) du dix-neuvième entourée de quartiers modernes (Mala Strana…), puis résidentiels puis industriels.

 

Le sexe y est un marché florissant dans lequel toute la famille s’investit : du père qui travaille dur pour constituer un semblant de dot agrémenté de quelques breloques qu'il aura conçues dans un de leurs bois grossiers à la mère qui tente d’aimanter le chaland occidental et blanc mari potentiel en redoublant d’habileté et d’ingéniosité culinaire (Ha le fameux strudel) en passant par la fille qui raccourcit ses jupes**  et sourit à tout va pendant que son frêre loue complaisamment la supériorité de Zidane sur le football contemporain.

 

Mais il n’y a pas que des jeunes filles en fleur aux yeux clairs et à la poitrine ferme et rebondie dans cette capitale de culture : certes jeunes gens du voyages n’hésitent pas non plus à vendre leurs charmes bien que souvent rongé par quelque sombre maladie qui donne à leur corps malingre une paleur infâme parfois colorée de rougeurs inquiétantes… aussi mîmes-nous assez rapidement fin aux séances voyeuristes souvent terminée par quelques coups de fouet électrisants pendant lesquels petits hongrois déboussolés et raton-laveur perplexes devenaient les dominateurs insatiables de notre chauffeur Fernando soumis à l'occasion à toutes les turpitudes sexuelles.

 

Sinon c’est pas pour cafter mais la binouse est bonne dans c’te pays, et puis c'est ici que Kafka est né et a vécu alors camembert.

 

Saviez-vous que Budweiser vient de la prononciation allemande de Ceske Budejovice  (Tcheské Boudéyovitsé pour la prononciation à la Tchèque) ?

 

Et qu’il y a deux marques de bière Budweiser ! L’une crée par un américain d’origine boche et l’autre totalement bohémienne et donc Tchèque à 100% et surnommée 'Budvar' là-bas ?

 

Saviez-vous que le vendeur de chaussures pourraves ‘Bata’ est en fait une forteressse industrielle du communisme née à Zlìn en Moravie et en plus il se prononce batia (parce qu’il y a à l’origine un accent sur le ‘t’ perdu dans le traduction)

 

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Alors ça vous la coupe hein ?

 

 

 

 

 

 

 

 Et puis on pourrait parler de Brno, de Uherske Radiste pour son festival de cinéma, de Cesky Krumlov pour sa splendeur ou encore de Slavkov U Brna plus connue sous le nom d'Austerlitz... 

 

 

Sinon le grand phénomène de l’été sur lequel on ne pouvait passer c’est le chiffre Ipsos-Sofres-France Info : En été, deux Tchèques sur trois s'affichent avec bonheur et fierté en sandales/chaussettes.

 

 

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à plus tard, Marcel Petiot.

 

 

  

 

 

 

 

*Littéralement : Le pays de la saucisse (NdM.P.).

 

** Tout simplement hallucinant (NdM.P.et de J.-C .P.)

 

Commentaires

  • Les gens sont d'une pudibonderie qui ne cessera jamais de m'étonner. Votre organe ainsi offert et lâchement censuré par un carré d'un brun si banal ... tout ce gâchis ça me la coupe (si je puis dire).

    Bouh, je suis toute déçue.

    La sorcellerie va bien, votre style inimitable aussi apparemment, je vous la souhaite bien bonne mon très cher.

  • Nous nous souviendrons longtemps de cette phrase qui nous aura bercé le temps du voyage, Marcel le regard illuminé, la mine réjouie la répétant sans jamais se lasser: "les ptites jeunes filles !!".....
    Pendant que les bras ouverts et tendus vers l'horizon et la bouche en canard je suivais avec attention ses phases d'hébétude à la recherche d'un improbable mariage blanc.

  • Haaa douce période de juillet...

    Que de bon temps passé en ta compagnie, Jean-Claude, au sein même de ce joyau d'Europe centrale aux composantes opposées mais complémentaires : l'artistique et douloureuse Bohème aux reflets rouge sombre face à la Moravie humble et sereine brillant de ce vert transparent des plus pures émeraudes... Ces contrées à la fois rurales et exotiques dominées par des peuplades joviales d'hommes et de femmes généreux. Oui, ces 'p'tites jeunes filles' sont les perles slaves qui illuminent villes et province rayonnant de beauté, mais sinon ça va tranquille : Jean-Claude a retrouvé sa Jean-Claudette et c'est le principal après tout.
    Du reste ? Tant mieux moi aussi.

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