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  • MORSE, RAGONDINS ET BIGORNEAUX

    morvindiou du désert, concombre bien trop amer, où as tu rangé ton père et ta mère?
    démangeaison labiale, toucher rectal, position foetale, as tu abusé du cantal?
    Ton nombril est rétractable, deux trois oignons dans ton cartable, je n'aime guère ton air affable...
    partager ces moments complices, gouter au pécher, aux mille délices, je n'ai plus peur de ton penis.
    Mais ai-je la berlue ou tu sens le filet de merlu?
    Pour nous deux s'en est fini des falafels, des raviolis, de tous ces plats qui rendent aigris...
    Le temps passe, le temps pacs et les homos s'envoient des fax.
    J'aime à penser que par le passé les gens louchaient, les gens aimaient, les gens donnaient de l'amour à la louche, même si vous trouvez ça louche, même si vous n'aimez pas lelouche, et les camemberts moulés à la louche.

    Votre dévoué Docteur Pangloss dont la disparition n'inquiète personne apparemment, et dont les gentils infirmières en blouse blanche prescrivent force caresses et médecines expérimentales qui m'ont fait écrire ces quelques lignes incompréhensibles.

    pouet, pouet tralala pouet pouet..

  • Contre-espionnage et hululements


     Chers amis,

     La route est encore longue sur le chemin de la rédemption mais l'inassouvissement de nos envies perpétuellement surmutipliées par les nouveaux désirs inscrits à coups de maillet dans nos pauvres cervelles permettront peut-être assez tôt à ce qu'il reste de notre société  de se révolter et de se lancer avec fulgurance vers un monde où la consommation extrême dans laquelle les grands veulent nous plonger, serait bannie.
     Petite utopie sympathique, visant à remettre de l'espoir dans mon coeur endurci de médecin, au moment de penser à cette terre sur laquelle nous vivons.

     Comme me disait madame Froissard, pas plus tard que ce matin, " vous ne javez plus à gui vous villez mainténant aveg toutes jes jortes dé charlatin... "


     Et cette brave femme a raison, car votre cher médecin reçut, en début d'après-midi, un prestidigitateur fort connu d'un grand nombre de téléspectateur, mais dont je tairai le nom par pudeur, nous l'appellerons donc G.M.


     Cet homme à l'épaisse crinière sombre me fit l'effet d'une ombre. D'habitude si enjoué, comme galvanisé par son travail lors de ses apparitions dans des shows télévisés, il se tenait là, voûté comme un bossu, le regard fuyant et l'haleine fétide, ne sachant pas par quels mots commencer.


     Usant des vieux remèdes de grand-mère je lui servit de grand verre de scotch pur malt, en évaluant à jusqu'à quel palier je pourrait faire évoluer le tarif d'une telle prestation... Toujours est-il que G.M. but coup sur coup ses verres, et ses paumettes semirent à se colorer de rose.


     Bredouillant quelques mots à propos d'une sciatique, il me regarda subitement droit dans les yeux et sur un ton calme et assez assuré, qui dénotait un peu avec ses postures précédentes, commença une confession alambiquée :


     Il se repentait de tout. D'avoir embrassé une carrière de groom dès son plus jeune âge pour faire la nique à ses parents, puis d'avoir été le seul  à se prétendre de mai 68 alors qu'il était le seul à avoir obtenu une bourse érasmus et qu'il se la coulait douce en Bavière, pendant les barricades. De ne point voir donné le corps de ses parents à la science, mais au contraire d'en avoir vendu chaque organe à des organismes vivant de trafics humains divers ou encore au cabinet Pangloss et Petiot.
     De ses relations avec la Thaïlande et ses habitantes, parfois trop onéreuses.

    Je m'assoupis quelques minutes, sous l'effet du conte empli de complaintes et de remords larmoyants... Hors, et bien m'en avais pris, j'avais placé le foie de Ghislaine Louffacide en four microonde juste avant de faire entrer le magicien et le tintement de fin de cuisson me réveilla brusquement.
     G.M. était en train d'emballer dans un grand sac tous les objets de valeurs de mon bureaux, fruits durement gagnés à la sueur de mon front et s'apprétais à emporter aussi le complexe computationnal ordiné à écran plat et composé en série limité par Bill Gates lui-même à l'intention des grands médecins de ce monde, pour en bénéficier tout seul illicitement et impunément.

     


     Heureuse sonnerie... Profitant de ma position en angle mort par rapport à lui je me saisis prestement d'un scalpel trainant dans ma poche, et tranchait le dos de tous son long de mon escroc. Il fut très vite débité par l'équipe d'infirmiers.


     Je lui dédiais,nez en moins, toutes les opérations postérieures bénissant les dieux de me fournir des greffons gratuit d'une personne de sang de groupe O.
     La journée est finie. Il se fait faim.

     Au revoir,

     votre tant respecté,

     Docteur Petiot.