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  • LA SEXUALITÉ SOCIALE

    Bonjour chers patients.
    Vos bons Docteurs reviennent en force avec des surprises par milliers...
    Marcel achève son nouvel ouvrage à paraitre à la Pléiade : "faire un herbier avec les poils de pubis de ses conquêtes" ;
    et moi-même avec mon guide "sortir nu dans la rue sans se faire inquiéter par la police", ou comment convaincre les autorités que cette pratique aux antipodes de la déviance et de la folie, est au contraire un moyen efficace d'habituer son corps à la rudesse des températures hivernales.

    Celà étant dit, Marcel et moi-même avons planché sur un projet d'ampleur destiné aux infortunés du sexe.
    À toutes celles et tous ceux qui vivent la misère sexuelle au quotidien comme un boulet; à ces personnes mises au ban de la société car elles ne connaissent jamais ou très rarement l'ivresse festive d'un rapport à caractère sexuel dans les règles de l'art; à tous ces malheureux pour qui l'évocation des sorties entre amis du vendredi et samedi soir n'est plus annonciatrice de pratiques sexuelles, mais d'échec cuisant ou les attributs resteront tristement dans leur fourreau; à ces indigents de la partie fine qui feindront de rire des blagues graveleuses de leurs amis et la façon dont ils s'y seront pris la semaine précédente pour je cite : "serrer la gueuse", "fourrer la strasbourgeoise dans le couloir à lentilles", ensemencer Ginette"... bref, des petites phrases charmantes et imagées qui résonnent chez les sdf du sexe comme autant de concepts dématérialisés et lointains.
    À tous ces malheureux nous disons : ne perdez pas espoir, nous nous battons pour vos droits!!

    Avec le projet "SEXUALITÉ SOCIALE" que nous allons prochainement présenter à l'assemblée Nationale, Marcel et moi-même entendons bien défendre votre droit légitime de pratiquer la chose au moins une fois par mois. Car faire la chose devrait selon nous être reconnue d'utilité publique... En effet, combien de drames pourraient être évités chaque année si les déshérités du sexe avaient droit à une reconnaissance de leur statut de névrosés.